Bienvenue dans ma tempête

23 décembre 2005

Vingt-trois décembre, Joyeux Noël, Monsieur Côté

C'est merveilleux, je suis heureux. Rien de plus, mais surtout, rien de moins.

21 décembre 2005

Aujourd'hui, c'est le demain d'hier

Voilà, les vacances sont commencées.

Pour fêter l'événement, je me suis levé à 8h15 ce matin. Rendez-vous avec mon chum Albi, question d'offrir à ma voiture son cadeau de Noël, le 7e ciel des petits soins : l'entretien "C". Rien de trop beau pour la classe à moteur.

Les autres cadeaux sont presque tous achetés. Il ne reste qu'à les emballer, ce à quoi je m'affaire en ce moment même. Je pianote de la main droite et je scotch de l'autre main. Enfin presque. Petite pause kit-kat, l'emballage, c'est pas mon fort, surtout si le cadeau est plus gros qu'un livre ou un CD. Non mais, c'est compliqué d'envelopper des jouets pour enfants, cette idée aussi d'utiliser des boîtes de n'importe quelle forme, sauf rectangulaire évidemment.

10h30. C'est l'heure que je me lève d'habitude ça. Je suis tout déboussolé.

20 décembre 2005

Demain, c'est après aujourd'hui

Aujourd'hui. Définition de projet déposée, lue et corrigée. Mon directeur l'a presque acceptée telle quelle, aucune modification majeure. Wow. Il m'a même demandé si je l'avais fait relire/modifier/corriger par une tierce personne. Non monsieur, j'ai tout fait tout seul comme un grand. J'ai eu droit à des félicitations, paraît que je rédige bien. Venant de ce prof, je suis assez fier de moi. C'est juste dommage que je n'aime pas faire ce genre de travail. Espérons que ça ne lui donnera pas l'envie de me demander de lui pondre des multitudes d'articles, ça ne m'intéresse pas du tout. J'ai d'autres priorités comme... comme mon projet de maîtrise, tiens donc.

Le fait qu'il aille apprécié ma définition de projet, ça va peut-être lui faire oublier que je me suis planté dans son examen de dynamique. Je rêve. Surtout qu'il m'a dit qu'il s'attendait à ce que j'aille une bonne note, du genre presque 100%. HAHAHA elle est bonne, je l'ai averti qu'il allait être déçu. Les examens sont d'ailleurs corrigés, mais les notes ne sont pas encore sorties. J'ai eu ouï-dire que la note la plus forte était 21/40 et la moyenne autour de 10/40, ce qui ressemble fortement à ce j'avais prévu obtenir.

Ça commence à sentir les vacances officiellement : Demain. Demain c'est mercredi, demain je vais chercher mes patins avec Marylène. Demain, demain, demain. Moins de 24 heures d'ici demain. J'suis trop fort en maths.

18 décembre 2005

À l'aube d'une nouvelle année

Ouin ouin, mes ajouts quotidiens n'auront pas duré très longtemps. Comme la majorité de mes autres résolutions d'ailleurs, ce qui me rappelle qu'on est bientôt à l'an 2006, jour de l'an, période des résolutions.

Pourquoi prenons-nous de nouvelles résolutions à chaque début d'année ? Pour se donner bonne conscience de s'être goinfrés pendant le temps des fêtes ? En fait, je pense que personnellement je ne me suis jamais vraiment attardé à prendre des résolutions pour l'occasion de la nouvelle année. Comme si on avait besoin du premier janvier pour se fixer des objectifs afin d'avoir un mode de vie plus sain. Quand même, pour ceux qui veulent continuer cette tradition mais qui ne savent pas quoi choisir, voici une récapitulation du top 10 des résolutions populaires qui pourront vous inspirer, rien d'original bien entendu.

  • Arrêter de fumer

  • Arrêter de boire comme un trou

  • Manger plus sainement

  • Faire plus d'exercice

  • Dire plus souvent à nos proches qu'on les aime

  • Faire plus attention à l'environnement

  • Dépenser moins, économisez plus

  • Faire moins de procrastination

  • Ne plus simuler d'orgasmes

  • Aller faire du patin à glace

Ce sont des résolutions tirées de l'étude approfondie de mon entourage (de très proche à surtout très éloigné), de même que de mon imaginaire.

Je ne vous souhaiterai pas de l'amour, de la santé, du bonheur, du succès dans vos entreprises, etc. pour la prochaine année, non, seulement bonne chance dans l'amélioration de votre qualité de vie pour 2006. Bref, bon courage pour garder vos résolutions, pour ma part, je vais aller acheter mes patins mercredi. Ce qui, en fait, n'a absolument rien à voir avec la nouvelle année.

15 décembre 2005

Des portes et des marches

Au terminus d'autobus de l'université, le pavillon dit multi-fonctionnel, il y a des portes, hé oui, des portes pour sortir ou entrer dans le bâtiment. L'équivalent d'environ huit portes qui se serrent les coudes, vitrées, afin de mieux apercevoir les autobus qui arrivent. Des exhibitionnistes.

Sur l'une d'entre elles, ce midi, il y avait une belle feuille presque blanche. Déviergée par un stylo bleu, tatouée d'un "Brisée, prendre autre porte". La porte ne veut pas qu'on la touche, détruite d'avoir laisser entrer et sortir n'importe qui dans sa vie.

Je vois-tu pas, un analphabète qui tente de la culbuter, comme pour vérifier si elle ne disait pas ça dans le seul but de se rendre intéressante, du genre agace-portier. "Pas fort" me dis-je intérieurement.

Et le temps passe. Arrive l'heure de mon rendez-vous avec mon autobus. Je salue les portes vitrées, mais non sans oublier de vérifier à mon tour si la feuille disait vrai... Paraît que le temps guérit tous les maux.

"Épais" me dis-je secrètement.

Et sinon, hier, show de Fred Fortin au Café du Palais (a.k.a. Les Marches). Je résume: Ça rock!

13 décembre 2005

Cambriolage de banque

C'est deux voleurs qui décident de faire un cambriolage de nuit dans une banque.

Ils ont tellement bien prévu leur coup, que la nuit venue, ils déjouent tous les systèmes d'alarmes et arrivent dans la salle des coffres.

Le premier des gangsters parvient à ouvrir un des coffres, mais quelle déception quand il s'aperçoit que le coffre ne contient pas d'argent mais seulement des pot des yogourts.

Le second gars ouvre aussi un coffre et trouve la même situation.

Ils finissent par ouvrir tous les coffres mais ne trouvent que des pots de yogourt. Des yogourts et rien que des yogourts.

Le premier dit : "Je suis certain que c'est un sale coup des flics, tiens, pour les emmerder, on va bouffer tous les yogourts, tu verras la tête qu'ils feront au journal."

Et aussitôt, les deux gars se mettent à manger tous les yogourts, un par un, et ils finissent à l'aube avec le ventre bien plein.

Le lendemain matin, à la une du journal local, on pouvait lire : "Cambriolage incroyable à la banque de sperme!"

Ouain, prévisible, un peu poche, mais c'est la dernière que j'ai reçu dans mes e-mails.

12 décembre 2005

Fin de session

Voilà. Terminé mon cours de dynamique des structures.

J'arrive de mon examen final. Un merveilleux trois heures à me creuser les méninges. Une fouille archéologique dans mon cerveau, à ratisser une zone à la fois, à la recherche de réponses aux questions. Des résultats tout aussi fructueux qu'en archéologie: beaucoup de temps, pour pas beaucoup de trouvailles.

Bref, le pire examen de ma vie. Si j'ai 25%, je suis "satisfait". Je n'ai complété aucune des quatre questions. Je rappelle que c'était un examen de trois heures.

Je ne me mettrai pas à expliquer le pourquoi du comment, mais je considère que j'ai quand même une bonne compréhension de la matière. Simplement que l'examen ne correspondait pas du tout à ce à quoi je m'attendais.

En passant, c'est moi qui vais concevoir le prochain building de 50 étages dans lequel vous allez travailler. N'ayez pas peur, ça ne tombera pas, tant qu'il n'y aura pas de tremblements de terre.

8 décembre 2005

Du grand art

Tout d'abord, je veux dédier cette publication à mon amie Catherine, pour son support moral et son assiduité à lire mon blogue, de même qu'à mon nouveau lecteur Patrick, maître du champ de Patate.

Je disais donc, rien en fait, je disais rien encore. Ça fait que je commence. La génération Passe-Partout a sans aucun doute été marquée par la célèbre phrase prononcée par Passe-Montagne: "Et patati, et patata, petite patate, tant pis pour toi". En l'honneur de cette célèbre citation et aussi pour partager les talents de sculpteuse de mon amie Cath, j'ai décidé de vous présenter sa patate en bikini. Après Passe-Partout, Catherine aura fait sa part pour marquer l'enfant qui sommeille en moi. Qui sommeille ? En fait non, il est complètement éveillé.

Alors, la voici, la voilà, petite patate, tant pis pour toi:

La patate en bikini de Catherine

7 décembre 2005

Le plus merveilleux passe-temps

L'étude.

Moi, capitaine "dernière minute", il n'y a rien que je puisse repousser davantage que l'étude. Je n'ai jamais eu de motivation à étudier. Je trouve ça complètement emmerdant, totalement soporifique. Je pars avec des bonnes intentions, mais l'instant suivant, c'est indéniable, je vais me trouver quelque chose d'autre à faire. N'importe quoi, vraiment, n'importe quoi d'autre, tant que ce n'est pas de l'étude. Cinq minutes d'étude pour deux heures de pause. C'est ça ma productivité.

À titre indicatif, mon examen final en dynamique des structures, non pas seulement final, mais unique, est lundi prochain. Une vingtaine de chapitre à réviser, en fait, le manuel au complet: 600 pages de théorie. Je lis, je lis, mais j'assimile rien du tout. Ouin, il faudrait plutôt que je fasse des exercices, mais bon, ça m'intéresse pas plus. J'en viens même à me demander, bordel qu'est-ce que je fou à faire ma maîtrise en structures du génie civil, si les cours ne me motivent pas ? 25 ans, études pratiquement finies, je remet en question mon choix de carrière. Je veux être une rockstar. Dommage, j'ai plus de talent en physique qu'en musique, retour au génie civil. Fiou, mon projet de maîtrise, je l'aime bien, j'suis pas si mal parti.

Finalement, pour l'examen, advienne que pourra. J'ai toujours bien réussi en général, j'm'asseois sur cette réalité, et j'espère que ça continuera.

Content pour rien contemporain

Description de nos intentions
Dans un brouillard de malentendus
On s'entend sans se comprendre
Et on écoute sans attention
Attention!
Oublions la complaisance
Et crachons sur la reconnaissance
Naissance d'une défiance
À savoir qui a raison
Qui a raison ?!
Une sourde oreille
Dominée par un orgueil égoïste
Belle philosophie
D'une vie sophistiquée

J'sais pu trop quand j'ai écris ça, je viens de retomber dessus.

6 décembre 2005

N'importe quoi pour n'importe qui

eBay.

Après avoir déjà vu un économiseur d'essence à vendre sur eBay (notons qu'il s'agissait d'un bout de 2X4 à mettre sous l'accélérateur), voici maintenant qu'un individu vend son vote pour les élections fédérales.

N'importe quoi, et il pense en obtenir une centaine de dollars. Il a une haute estime de la valeur de son vote. C'est vrai que certaines personnes ne savent pas quoi faire de leur argent, et juste pour le plaisir de pouvoir dire qu'elles ont acheté un vote, elles vont le faire. Ridicule.

Vraiment, on peut trouver n'importe quoi sur eBay, exactement comme au marché aux puces de St-Eustache, dans la section usagée, celle où on peut s'acheter une collection de bobettes trouées à prix modique. Non mais, les culottes de Ginette, 82 ans, 320 lbs, me semble que tout le monde en veut. Une aubaine je vous dit. Je ne comprend pas pourquoi ça ne se vend pas.

D'ailleurs, je voudrais bien les acheter, mais je viens de vider mon compte de banque pour me procurer le T-Shirt blanc imprimé d'un loup de Sylvain, cernes jaunes sous les bras et trous de cigarette en bonus.

4 décembre 2005

Elle est fiable, la Miss Météo

On dit souvent qu'on ne peut pas se fier à la météo, que les prévisions changent à toutes les 5 minutes. Moi, j'en ai la preuve qu'on a raison de dire ça, et même que ce n'est pas aux 5 minutes qu'elles changent, mais bien à toutes les minutes.

Je me pseudo-tiens au courant de la température via ma page d'accueil Google. Pseudo, parce qu'honnêtement, je la regarde ben rarement la température, je reçois plutôt la surprise en me pointant le nez dehors. C'est comme un nouveau cadeau à chaque jour. Quoiqu'il en soit, voici les dernières prévisions pour Sherbrooke et Montréal que j'ai eu par la météo Google. Notez bien la date et l'heure de chacune des prévisions. Disons que je l'ai remarqué parce que je trouvais bizarre les gros orages à 22°C en début du mois de décembre.





Bon bon, ok c'était sans doute juste un problème dans la matrice et non pas dans les prévisions, mais quand même où s'en va le monde si on ne peut même plus se fier à Google ?

Montée de lait régionale

Mes sentiments pour toi ont atteint leur apogée. Sherbrooke, tu m'emmerdes. Sherbrooke, je t'emmerde. Fuck you Sherbrooke. J'en ai mon quota, une overdose estrienne. Je me console, plus que deux semaines à t'endurer. "Demain matin, Montréal m'attend". Retour dans mon patelin, dans mon petit bout de pays qu'est Terrebonne. Tu trouves que j'exagère ? Peut-être, mais je n'en ai rien à foutre. Tu m'écœures Sherbrooke. Je t'ai aimée, je ne t'aime plus: criss moé patience.

Pathétique, je suis pathétique, en "colère" contre une ville qui m'a si bien accueilli. Mais bon, après avoir changé d'air, après les vacances, supposées chrétiennes, je ferai mon mea culpa.

2 décembre 2005

Un peu de moi

J'ai envie d'écrire. M'exprimer, extirper mes pensées et mes sentiments: a big fuckin' surgery to split myself to the world. Je voudrais crier à la face du monde que j'existe. Oui, j'existe. Pas que je ne me sente opprimé ni mis de côté, non, simplement un besoin de m'affirmer, confirmer mon individualité. Tellement, que j'en oublie d'agir. Je veux, je veux, même que je peux, mais je ne le fais pas. Je suis là, et j'attends comme un con. Qu'est-ce que j'attends au juste ? Une confirmation que je suis. Pourtant je pense, donc je suis. Peut-être que je pense trop d'ailleurs, beaucoup trop. Je divague.

On me croirait replongé dans mon adolescence, à la quête de mon identité. Pourtant, je le sais, que trop bien d'ailleurs, qui je suis. Un amalgame de ce que j'ai vu et vécu. Je me suis perdu, quelque part à mi-chemin entre ma famille et mes amis. Complètement influencé par mon institutionnalisation. Cloîtré depuis 20 ans entre quatre murs éducatifs à faire des choix imposés par des opportunités scolaires et sociales. Me semble que quelque part en chemin, j'ai dû oublié quelque chose...

Je sais, vivre à fond, c'est ce que j'ai oublié. Et je ne commencerai pas aujourd'hui, pourquoi ? Parce que je procrastine tout, toujours, trop.

1 décembre 2005

Le doute

L'hésitation, le doute. Quand on ne sait pas quoi penser. On se base sur des "peut-être", sur de grosses suppositions, mais aucune certitude. D'un côté, ça nous évite de tout prendre pour acquis. De l'autre, ça nous torture les boyaux. Le cœur nous chavire, alternant entre confiance et paranoïa. Et on se met à s'imaginer le pire, ou encore le mieux, tout en feignant l'indifférence. C'est ça le doute. Ça nous garde en vie, parce qu'on veut voir si on a eu raison d'y croire ou ne pas y croire. Question de pouvoir se dire "Je le savais" ou encore "Mais pourquoi ?" Afin de sortir vainqueur, ou vaincu, face à sa propre tourmente. Le doute, même pour pas grand chose, il nous tenaille, il nous nargue. Et à nouveau, on tente de l'ignorer, mais on le sait qu'il est quand même là, à attendre, attendre qu'on le laisse refaire surface. Il nous rappelle qu'au fond, on ne sait pas grand chose et que c'est peut-être mieux comme ça.