Bienvenue dans ma tempête

2 avril 2012

Toi et moi

En amour, chacun est à la quête d'une perle rare. Une perle, c'est si beau. Semble-t-il. Je suis un gars. Les pierres précieuses, je n'y connais pas grand chose. Je ne porte pas vraiment de bijoux. J'ai une montre, un collier. Je ne cherche pas une parure supplémentaire qui ne saura qu'être belle à mon bras, à mon cou. Je ne veux pas d'une perle rare, sauf si le fait qu'elle soit rare la rende aussi pensante, vivante, allumée, drôle.

Je ne dis pas que l'apparence n'a pas d'importance. C'est pas vrai. Je t'imagine belle, séduisante, séductrice. Je t'imagine souriante, rayonnante, pleine de charme. Bien dans ta peau. Je nous imagine, sur nos photos souvenirs, à nous trouver beaux, ensemble. Je te veux la plus belle, dans mes yeux à moi. Mes yeux qui te regarderont pour les 50 prochaines années, qui jamais ne se lasseront de t'admirer, te désirer. L'apparence a son importance, mais c'est une question de réciprocité, de chimie, pas de top modèle. J'aimerai tes imperfections, parce que tu es naturelle, pas artificielle.

Ensemble, nous serons heureux, parce que nous serons complices. Nous serons heureux, parce que notre relation sera basée sur la confiance et le respect l'un de l'autre. On aura nos divergences, c'est certain. Je ne peux donc pas te promettre un conte de fée perpétuel. Une histoire où tout est toujours rose. Je sais bien que toutes les filles rêvent de leur prince charmant sur un cheval blanc. Je ne suis pas un prince. Je n'ai pas de cheval. Mais quand même, je sais être charmant.

Plus on passera du temps ensemble, plus on se connaîtra. J'apprendrai à apprécier tes petits travers, et tes penchants discutables pour Francis Martin. De ton côté, tu finiras par anticiper tous mes calembours douteux, et me sourire parce que tu me connais si bien.

Quand je passerai par l'épicerie, j'achèterai une boîte de biscuits "Feuilles d'érable" en pensant à toi. Parce que je sais que ce sont tes préférés. Quand on ira faire du patin, on fera la course pour savoir qui aura droit au premier cornet rendu au Dairy Queen. Les mardis soir, je me vanterai d'avoir fait un but pendant ma partie de hockey cosom, et tu feras semblant d'être impressionnée pour me faire plaisir. En échange, quand tu me harcèleras pour qu'on suive un cours de danse, je t'accompagnerai, mais tu n'auras pas le droit de te plaindre que je te pile sur les pieds.

On se planifiera des voyages, des sorties entre amis, des escapades improvisées. Un souper aux chandelles, une bouteille de vin. Des massages, des nuits passionnelles. On entretiendra notre amour, on évitera de se prendre pour acquis. Toi et moi, ça ne sera peut-être pas un conte de fée, mais on pourra essayer d'être ce qui s'en rapproche le plus.

Je t'attends, il ne manque plus que toi.