Bienvenue dans ma tempête

27 juin 2005

Patrick Senécal


Écrivain québécois. Il est l’auteur du livre Sur le seuil, qui a été adapté pour le cinéma.

J’ai récemment lu deux de ses autres romans:
- Les Sept jours du Talion
- Oniria

Agréable surprise. J’avais entendu quelques bons commentaires au sujet de Senécal, mais, vraiment, il est excellent.

Les Sept jours du Talion
Oeil pour oeil, dent pour dent. La vengeance à l’état pure. Un père, Bruno Hamel, dont sa fille a été violée puis tuée, séquestre le monstre pendant sept jours pour assouvir sa vengeance.

Le livre peint avec intensité la déchéance de Hamel, son plongeon vers la folie, au fur et à mesure que les jours avancent. Senécal décrit également avec précision des mutilations qui ne laissera personne indifférent. Mais ce qui est le plus troublant, c’est le réalisme avec lequel c’est écrit… Vraiment, Senécal est le Stephen King du Québec, et encore, il n’a rien à envier à ce dernier!

Oniria
Dave, accompagné de trois autres gars de la prison, s’évade et se retrouve dans une villa nommée Oniria. Les fugitifs se rendent compte bien assez vite que l’endroit n’est pas normal.

Un peu plus fantastique cette fois, mais toujours avec cette dérive bien contrôlée vers la folie et l'angoisse. Ce dernier roman de Senécal, le 6e, je l’ai dévoré en deux jours.

Ses quatres autres romans sont:
- 5150, rue des Ormes
- Le Passager
- Aliss
- Sur le seuil

Ayant vu Sur le seuil au cinéma, probablement qu’il sera le dernier que je lirai, mais je le lirai c’est certain! Pour le prochain, je suis tenté entre Aliss et 5150, rue des Ormes.

Le monastère

Un gars dans mes cours qui m’avait posé cette énigme, je l’ai retrouvée sur Internet (www.amatheur.net), la voici:

Dans un monastère perdu en campagne se trouve un ordre de 100 moines qui vit dans des conditions très dures. En effet, ils n’ont pas le droit de parler, ni de communiquer par signes ou onomatopées, ni même de se toucher (entre eux et tout seul).

C’est pour eux un péché mortel que de regarder son image dans un miroir ou toute autre matière réfléchissante, et de désigner un autre membre de l’ordre, par quelque moyen que se soit.

Ils prient toute la journée, isolés dans leur cellule qui ne contient qu’un lit, sauf le soir où ils prennent leur unique repas quotidien, tous réunis autour d’une même table.

Un jour, le chef de l’ordre, et lui seul, au cours d’un repas, prend la parole pour un cas d’exception. Certains membres de l’ordre sont atteints d’une maladie, non contagieuse, mais qui a la particularité de faire apparaître un point rouge sur le front de la personne contaminée. Pour ne pas troubler l’ordre, le chef ordonne aux personnes atteintes, sans les désigner par quelque moyen que ce soit, qu’elles quittent le monastère.

7 jours après, au cours du repas, sans aucune autre intervention du chef, ni de Dieu, sans qu’absolument rien ne soit venu déranger le calme habituel, tous les malades quittent de leur propre chef le monastère.

Combien de malades y avait-il ?

16 juin 2005

Les mauvaises nouvelles

Une dame répond au téléphone:
- Oui?
- Mme Dupont, s.v.p.
- C’est moi.

- Ici le docteur Dupuis du laboratoire médical. Deux échantillons au nom de M. Dupont nous sont arrivés. Mais nous ne savons pas lequel est de votre mari. C’est franchement mauvais ou terrible.

- Que voulez-vous dire?

- Eh bien, le premier Dupont a testé positif à l’Alzheimer et l’autre au Sida. Et nous ne savons pas lequel est votre mari.

- C’est terrible! Ne pouvons-nous pas refaire les tests?

- Normalement oui, mais l’assurance-maladie ne paie pas 2 fois pour les mêmes tests.

- Alors, je fais quoi maintenant?

- Les experts de l’assurance-maladie vous suggèrent de déposer votre mari au centre-ville. S’il retrouve son chemin vers la maison, ne couchez pas avec!

15 juin 2005

Le trou dans le triangle

14 juin 2005

Le cas Michael Jackson

Aujourd’hui, on a appris que Michael Jackson a été déclaré non coupable à tous les chefs d’accusation contre lui.

Était-il vraiment innocent? Les avis resterons partagés à ce sujet.

Une chose est certaine, je ne sais pas si c’est pareil aux États-Unis, mais ce doit l’être, c’est que dans les procès criminels le fardeau de preuve incombe au poursuivant, et cette preuve est acceptable si elle est hors de tout doute raisonnable.
Michael Jackson
Je n’ai pas suivi le procès, mais avec tout ce que j’ai entendu entre les branches, le hors de tout doute raisonnable était vraiment loin d’être atteint!

C’est vrai que M. Jackson a un comportement plutôt étrange, et il était une cible facile pour des gens voulant lui extorquer de l’argent. Est-ce que c’est vraiment ça, ou l’enfant a vraiment été victime de MJ? Je n’ai pas suivi suffisament le procès, je me contenterai donc du verdict final, et dire qu’il est réellement innocent. De toute façon, c’est une situation très probable.

“Just beat it, beat it, beat it, beat it
No one wants to be defeated
Showin’ how funky and strong is your fight
It doesn’t matter who’s wrong or right “

9 juin 2005

Hotel Rwanda

C’était un très bon film, mais j’hésite à dire pourquoi. L’histoire est vraiment touchante, ou plutôt révoltante sachant que c’est basé sur un fait vécu. Et c’est peut-être là que mon opinion quant à la valeur du film peut être biaisée.

Je ne connaissais pas beaucoup l’histoire du génocide rwandais, en fait, pas du tout à part savoir qu’il y en avait eu un. En 1994, mon intérêt pour l’actualité était plutôt mince.

Si l’événement avait été une pure fiction, aurais-je autant apprécié ce film? Ce qui est marquant, c’est que ça c’est passé. Probablement que j’aurais aimé également, mais moins. Mon jugement est affecté par la sympathie que j’ai pour les victimes de ce massacre. Voici un peu pourquoi.

Ce film relate des événements du génocide, mais les détails sont assez flous. Disons que c’est loin du documentaire pouvant nous en apprendre sur les raisons de ce qui s’est passé. Il manque de mise-en-contexte pour bien comprendre ce film. Surtout que le film commence et déjà la population a peur, mais on sait pas pourquoi. Il faut donc être très attentif et avoir une assez bonne mémoire auditive. Les Tutsis, les Hutus, qui tue qui et, surtout, pourquoi ils tuent? En fait, on comprend assez vite que c’est les Tutsis qui se font massacrés. Mais juste le nom des races porte à confusion au début quand tu ne les connais pas.

En fait les détails sont donnés mais de façon très subtiles: Soit par l’animateur de radio (qui soit dit en passant n’est pas très clair), ou encore la conversation entre les journalistes expliquant les origines Tutsis/Hutus. Mais c’est subtil.

De plus, c’est assez tard que j’ai compris qu’il n’y avait en fait pas seulement l’armée Hutu qui tuait les Tutsis, mais une milice également.

Quoiqu’il en soit, si ce film était de nous donner un aperçu du génocide, pour qu’ensuite on veuille s’informer davantage: mission accomplie. Mais à lui seul, ce n’est pas suffisant, ou du moins, pas avec une seule écoute! J’imagine qu’en le réécoutant, je remarquerais davantages les infos du début.

Autre point, c’est extrêment centré que sur un seul personnage. Mais c’est correct, en fait ça dépend comment on voit le film.

Voilà , mon avis en fait est très partagé sur ce film… Mais de façon générale: surtout pour la prise de conscience, mais aussi pour l’histoire malgré quelques lacunes, c’est un très bon film.

LA scène marquante:
* Le rapatriement des non-africains.

3 juin 2005

La pêche

Un peu de mathématiques:

Si 1.5 hommes réussissent à pêcher 1.5 poissons en 1.5 jours, combien de poissons réussiront à pêcher 6 hommes en 7 jours ?

1 juin 2005

Maman, c'est fini!

Je suis auxiliaire à l’enseignement et je me considère respectueux et dévoué envers les étudiants. Je m’attend donc à ce que ces derniers me respectent également. Je dirais d’ailleurs que ce but est d’une manière générale assez bien atteint.

Maintenant, en tant qu’auxiliaire, une de mes fonctions est de surveiller les examens. Ce que j’ai fait hier. Cet examen, il était plutôt long; rares sont ceux qui ont eu le temps de le finir au complet.

Quand le temps a été écoulé, bien entendu, certains étudiants ont continué à écrire. Je me suis donc mis à ramasser les copies plutôt que d’attendre qu’ils viennent les porter eux-mêmes, sinon je serai peut-être encore là aujourd’hui. Et, puisque c’était terminé et que je les obligeais à me remettre leur copie, aux yeux de certains, je suis devenu le méchant et désagréable Mathieu qui ne veut pas les laisser compléter.

Entre vous et moi, le plus désagréable, c’est pas se faire prendre sa copie poliment alors que le temps est écoulé, mais avoir droit à des remarques désobligeantes parce que tu oses la ramasser.

Quoiqu’il en soit, je remercie ceux qui connaissent le sens de “temps écoulé”, et encore, ceux qui, au moins, ne s’obstinent pas quand je suis à coté d’eux pour ramasser leur copie.

Mais oui, l’examen était long, mais il a été long pour tout le monde.