Passe-partout de ski

J'ai un livret Passe-Partout pour le ski à vendre. Valide dans 50 stations de ski, il y a dedans de nombreux rabais pour des billets de ski. Soit:

Groupe 1: 2 x 40%, 4 x 25%, 4 x 15%
Groupe 2: 2 x 40%, 6 x 30%, 2 x 25%
Groupe 3: 6 x 40%, 4 x 30%
Groupe 4: 2 x 50%, 8 x 40%

Pour un total de 40 rabais. Pour chacun des groupes vous pouvez utiliser les rabais à l'une, ou plusieurs, des stations de ski suivantes, à votre choix:

Groupe 1: Sutton, Bromont, Orford, Massif, Saint-Sauveur, Tremblant, Ste-Anne, Stoneham

Groupe 2: Owl's Head, Massif du sud, La Réserve, Garceau, Val St-Côme, Mont Blanc, Olympia, Chanteclerc, Le Relais

Groupe 3: Mont-Comi, Grand-Fonds, Mont Orignal, Vallée Bleue, Avila, Belle Neige, Gabriel, Habitant, Morin Heights, Edelweiss, Sainte-Marie, Le Valinouët

Groupe 4: Kanasuta, Saint-Mathieu, Saint-Pacôme, Val-Neigette, MontJoye, Mont Bellevue, Mont Gleason, Mont-Castor, Pin Rouge, Val d'Irène, Montcalm, Gray Rocks, Mont Avalance, Vallée du Parc, Mont Rigaud, Mont St-Bruno, Mont Cascades, Mont Chalco, Mont Villa Saguenay, Mont Lac-Vert, Mont-Édouard

Les rabais sont valides en tout temps pour des billets de journée ou soirée complète, sauf les rabais de 40% du groupe 1 qui ne sont pas valides du 1er décembre 2006 au 2 janvier 2007. Ne peut être jumelé à des offres de 2 pour 1.

Le coût est de 41$. Donc, pour quelqu'un qui n'a pas sa passe de ski mais qui compte faire du ski 3-4 fois, c'est facile de rentrer dans son argent.

J'ai également à vendre des billets de ski pour le Mont Tremblant au coût de 46$, valide en tout temps.

Laissez-moi un message si vous êtes intéressés!

Le conte des 7

Hier je suis allé au théâtre St-Denis, voir "Les 7". Un petit conte musical familial par Sylvain Cossette et André Ducharme. Ils se sont inspirés de Blanche-Neige et les septs nains, sauf qu'au lieu d'être des nains, ce sont des Martin.

C'est léger et divertissant, mais l'histoire n'a rien de très extraordinaire. Elle se veut humoristique, elle l'est, mais bon, c'est pas non plus un show d'humour de Louis-José Houde. Donc, la fin de l'histoire est plutôt prévisible et la Jolie Julie a un rôle un peu trop passif à mon avis. Quoiqu'il en soit, l'histoire amuse tout de même, et surtout avec l'atmosphère tiré directement d'un conte de fée, elle amusera encore plus les tout petits, ça c'est sûr.

Pour ce qui est des rôles, ils ont été bien distribués et les comédiens cadrent bien dans leur personnage, ce qui paraît d'ailleurs dans leur jeu. Les chansons sont mélodieuses en général, très appropriées, mais je ne pense pas qu'elles vont faire un tabac autant que dans le cas de Notre-Dame ou Don Juan. De plus, il faut admettre que les comédiens sont comédiens avant d'être chanteur, sauf peut-être pour Bruno Marcil.

Ayant eu les billets gratuitement, je suis bien content d'être allé voir la pièce. Surtout avec toute la couverture médiatique qu'il y a eu à son sujet. Mais, avoir payé pour cette heure et demie de spectacle, j'aurais été déçu, surtout au prix du billet.

Chauffeur désigné

Un gars sort de la discothèque en titubant. Un véritable désastre!
Il lui faut cinq bonnes minutes pour retrouver sa voiture, cinq autres pour trouver les clés, non sans être tombé deux ou trois fois.

Au bout du parking, les policiers regardent la scène, médusés. Il faut encore un bon moment pour que le gars réussisse à faire tourner le moteur, qui s'éteint tout de suite après. Pendant ce temps, ses amis sortent de la discothèque, cognent à sa vitre et lui souhaitent bonne nuit. Ça ne va pas bien pour lui, mais il chante quand même, affalé à sa portière, la fenêtre ouverte. Finalement, au bout d'une bonne demi-heure, il réussit à relancer le moteur et il commence à rouler. Immédiatement, les policiers allument leur gyrophare, le bloquent avec leur voiture, et le mettent en état d'arrestation. Ils lui demandent de souffler dans le ballon. Et là, surprise:
Zéro! Rien de rien! Pas une goutte d'alcool! RIEN !!!

- Mais pourquoi ça vous semblait si difficile de trouver vos clés et de monter dans la voiture?

- Ah ça! Ce soir, c'était à mon tour de faire semblant, le temps que les autres puissent partir tranquillement!

Livraison de mon passeport

9h00: DING DONG. Hein? Quoi? Où suis-je? Ça sonne à la porte, vite, il faut que je m'extirpe du lit, c'est probablement mon passeport qui arrive enfin.

Où est mon bas de pyjama? Cours dans le salon, retourne dans la chambre. Vite quelque chose, une robe de chambre bordel, putain que je vois rien quand j'ai pas mes lunettes. De la marde, un T-Shirt qui traîne, une chance que je suis déjà en boxer.

Ça y est j'arrive, je descends! (notre "ouvre-porte" à distance pour faire entrer les gens ne fonctionne pas). Je regarde par le judas, je vois un habit de Poste Canada, c'est Express Poste, je ne m'étais pas trompé.

J'ouvre, c'est pas un facteur, c'est une factrice. Un peu plus gênant, d'autant plus que je la vois retenir un sourire. "Oui, un colis pour Mathieu Primeau, juste à signer............" Meanwhile in my head: Allez, trouve-la ta ligne que je signe et referme la porte au plus sacrant. "..... Juste là."

Et son crayon qui écrit à moitié, "Ouin, le crayon va pas très bien, c'est parce qu'il fait froid" Ouais, je te le confirme: il fait froid.

Bon, voilà, merci, merci, bonne journée. On se revoit la semaine prochaine, on ira faire des anges dans la neige les deux gosses à l'air.

BrrrRrr. Et dire qu'il y avait une robe de chambre qui traînait juste au pied du lit, celle de ma blonde (faut dire que j'en ai pas), et en plus, c'était pas sa rose.

Le saint très contrarié

Il était une fois un saint très contrarié car personne ne le priait. Les gens priaient Saint Pierre, Saint Christophe, Saint François et bien d'autres, mais lui, rien! Il en parla donc à Dieu et ce dernier lui recommanda la chose suivante:

"Fais-toi faire des cartes de visite et répand-les dans le monde entier. Tu diras que tu fais des miracles à la demande. Par contre, ne donne ta carte ni aux cons, ni aux femmes faciles! Rappelle-toi bien: ni aux cons, ni aux femmes faciles!"

C'est ainsi que le saint suivit les conseils de Dieu et il distribua sa carte dans le monde entier en évitant les cons et les femmes faciles.

Et à présent, c'est le saint le plus miraculeux et le plus adoré dans le monde.

Savez-vous comment s'appelle ce saint?

Allez, réfléchissez bien!

Vous ne savez vraiment pas qui c'est?

Vraiment???

Aaaahhhhhhh?

Alors... on n'a pas reçu la petit carte, hein?

Réalisez le prochain clip de Karkwa

Il y a un concours présentement, celui de réaliser le prochain clip de Karkwa: La Fuite. En fait, il n'est plus temps de soumettre son clip, c'est plutôt le temps de voter pour l'un des cinq finalistes.

Après avoir regardé l'ensemble des clips des participants, je dois admettre que les finalistes sélectionnés par Karkwa font du sens, surtout pour leur qualité comparativement aux autres. Dans l'ensemble des clips, on peut voir une certaine tendance pour l'animation. Il est sans doute plus facile, avec moins de moyens, d'obtenir une meilleure qualité en animation que pour un vidéo avec de vraies personnes. Je ne sais pas, mais en voyant ceux qui n'ont pas été dans l'animation, c'est la conclusion que je tire. On peut également voir que la majorité des clips ont une interprétation assez similaire de la chanson.

D'ailleurs, quatre des cinq finalistes sont des animations avec cette même interprétation de la chanson. Malgré tout, un clip à mon avis se démarque: le cinquième finaliste, celui de Nicolas Gagnon et Frédéric Jean, qui n'est ni une animation, ni une interprétation de la chanson du genre "assassinat de JFK" et de quelqu'un qui prend la fuite. Ils ont optés pour une interprétation beaucoup plus psychologique de la chanson, et qui plus est, la qualité est excellente. Bref, très intéressant comme clip.

Alors, Patate, je te le concède, ton collègue de travail Nicolas a du mérite.

Son beau sapin décoré

Karkwa et Pépé

Je vais voir Karkwa à Terrebonne en février prochain, et il va y avoir aussi Pépé et son orchestre. Woohoo. Première rangée au centre. En autant que Pépé chante pas "Esti qu't'es laid" en me regardant, ça va être vraiment bon, c'est sûr!

J'ai failli aller voir Karkwa au Grenada en février passé, mais j'avais un autre spectacle en même temps, paraît qu'ils étaient vraiment bons. Ça m'a fait un peu chier de rater le show et il a fallu que j'attende le festival d'été de Québec pour enfin les voir. C'était très bon, mais c'était pas comme un spectacle juste à eux, le fait est qu'il manquait un peu d'ambiance à Québec pendant Karkwa, le monde venait plus pour Malajube et encore plus pour Louise Attaque qui suivait. En tout cas, un an plus tard je vais enfin les voir en salle, et j'suis tellement sûr que ça va rocker que je devrais aussi aller les revoir en mars ou avril je ne me rappelle plus, à Chateauguay.

Et pour ceux qui n'ont pas encore pris la peine d'écouter Karkwa, même après la pub qu'ils ont eu depuis le gala de l'ADISQ, il serait temps. "Les tremblements s'immobilisent" est sans dout l'album que j'ai le plus écouté en 2006.

Son beau sapin

Ah Noël...

Ça fait depuis août 2000 que je suis en appartement, bref, depuis que j'ai commencé l'université et que je suis parti découvrir la ville de Sherbrooke. Mais Sherbrooke, c'était ma ville universitaire, durant le temps des fêtes, je retournais voir papa et maman. Cette année, c'est la première fois que j'ai mon chez moi à moi à Montréal, où je reste avec ma poupoune. C'est nouveau, dans le sens où je suis en appartement, comme avant, mais cette fois, c'est pas seulement pour les études, c'est moins "temporaire". Et surtout que mes parents sont en train de reprendre possession de la chambre que j'y avais.

Bref, tout ça pour dire que cette année, j'ai un sapin de Noël dans mon appartement. Mélissa avait hâte de l'avoir son sapin. Je suis donc allé lui chercher mardi, chez Ikéa, son beau sapin. Je dis "son" beau sapin, parce que c'est elle qui en voulait vraiment un et m'harcelait presque pour l'avoir. Mais, entre vous et moi, bien que je faisais comme si ça me laissait indifférent d'en avoir un, je l'aime bien notre sapin et je suis content d'avoir été le chercher. Chhuuut. En fait, je crois que ce que j'aime le plus de notre sapin, c'est de voir comment Méli peut être excitée, heureuse d'avoir ça dans le salon.

Il n'est pas encore décoré pour l'instant. Et d'ici à ce qu'il le soit, il a l'air de ça:

Fidel Lachance

8e position au palmarès de Thetford Mines en 1996 avec son grand hit "Je pense à moi".

Voici Fidel Lachance en entrevue avec Anita et des extraits de son album Fidélité. C'est plein de profondeur et vraiment naturel, fluide comme entrevue.

La partie 1 de l'entrevue:


Je vous transcrit même un petit extrait de la 2e partie :

-Oh certainement, moi je suis vraiment fier de ma troisième
album
-Formidable
-D'ailleurs, j'ai trois albums, mais surtout ma troisième, eeee, que j'ai
fait, "La Fidélité" là, fjjfjj, vraiment je l'adore, je suis dépassé qu'est-ce
que c'est que j'viens de faire
-C'est vrai
-Franchement, je l'écoute sans arrêt pis JE suis dépassé
-Elle est très très bonne
-Pis les gens aussi sont dépassés,
-Oh oui
-Ils en reviennent pas de ça

Non, moi non plus j'en reviens pas...

Bonne écoute!

André Boisclair

Vous avez-vu la parodie de Brokeback Mountain faite par les Justiciers Masqués, dans laquelle apparaît André Boisclair? Sûrement, c'est le scandale de l'heure...

Sérieusement, le sketch est vraiment poche, à mon avis du moins. Mais me semble que, la réaction devrait s'arrêter là. C'est vrai, Boisclair a manqué de jugement, pas parce que le sketch est outrageant (personnellement, je suis aucunement offusqué par les propos tenus dedans), mais plutôt parce qu'il a accepté de paraître dans cette parodie poche à souhaits. Pas fort. Faut dire que de manière générale, l'humour des Justiciers Masqués vient pas vraiment me chercher, tout comme celui des Grandes Gueules.

Quoiqu'il en soit, si ça peut faire débarquer Boisclair pour vrai (ce qui serait complètement ridicule), je ne m'en plaindrai pas trop, c'était pas lui que je voulais comme chef du PQ, mouhehe!

Les points au badminton

Eh ben, je viens d'apprendre que depuis mai 2006, le système de points au badminton a été considérablement modifié. Ça ressemble au ping-pong maintenant!

-Des manches de 21 points pour toutes les catégories,
-Pas besoin d'avoir le service pour faire des points,
-Deux points d'écart nécessaire pour gagner, jusqu'à concurrence de 30 points.

Laws of badminton

C'est un gros bouleversement dans ma vie.

Stoppons la réforme

Tout le monde, ou presque, doit connaître un(e) enseignant(e) dans son entourage. On a tous aussi entendu parler, un jour l'autre par un de ces enseignants, de la réforme, et ce, plus souvent en mal qu'en bien.

J'ai appris que "la FAE lance l’appel à la formation d’une coalition citoyenne, composée de parents, de contribuables, d’organismes et d’intervenants du milieu de l’éducation prêts à se regrouper pour réclamer que le ministère de l’Éducation prenne un temps d’arrêt pour corriger cette réforme avant que toute une cohorte d’élèves n’en subisse des torts irréparables."

Je n'ai pas d'enfants, je ne suis pas dans le milieu de l'éducation, mais, pour ce que je sais de cette réforme, dit "le renouveau pédagogique", que ce soit par des amies enseignantes ou des blogues de profs qui en parlent à l'occasion ici et là, disons que ça me donne froid dans le dos.

Je vous invite donc à jeter un coup d'oeil au site Stoppons la réforme.

"Bientôt" Noël

Ça doit faire trois semaines, si c'est pas plus, que le Père Noël est arrivé à la Place Versaille.

Chaque année, c'est pareil, je remet en question mon esprit de Noël. Noël, ça me fait chier. C'est juste trop. Trop commercial, trop artificiel, trop matériel, trop "acheter des cadeaux", trop "faire sa liste". Jésus je l'ai dans le cul, et le Père Noël, il peut bien se crasher dans le trio des rois mages, j'en ai rien à foutre. Recevoir/donner des cadeaux parce que l'image associé à Noël maintenant c'est des cadeaux, des montagnes de cadeaux, et encore des cadeaux, je sais pas, j'accroche pas, j'ai de la misère à adhérer à ça. Ça doit être parce que je suis cheap. Pourquoi ça prend absolument des cadeaux hein? Juste du plaisir, en bonne compagnie, ça me va. Bon ok, et peut-être un hélicoptère, mais rien de plus. J'ai de la misère, peut-être parce que Noël, à la base c'est catholique et que je ne le suis plus, je me sens comme un imposteur à fêter ça. Ou alors, c'est que je me sens hypocrite de fêter Noël alors que j'embarque dans le pattern que je dénonce : l'aspect tout à fait vraiment beaucoup trop exagérément commercial de l'événement. Mais, est-ce que j'ai le choix, vraiment, d'embarquer ou pas? Non, je suis la famille, je suis les moeurs ancrés en chacun de nous, des moeurs qui évoluent, certes, mais qui sont crissement trop influencées par tout le marketing de Noël. Je suis pris au piège, et pour pas être en dehors de la "gang", bein je fais mon suiveux.

Joyeux Noël.

Edit: Eh ben, j'avais oublié de publier ça moi!

Ma journée de semaine typique

Le cadran sonne, il est autour de 6h45. "Encore un snooze", c'est pas moi qui doit se lever, alors j'obéis avec plaisir. Mais plus j'accepte de taire le cadran, plus il y a de chances que je doive me lever en même temps qu'elle. Puisque par manque de temps, pendant qu'elle se douche, je me lève, vous savez, pour qu'en sortant, elle puisse humer l'odeur d'un café, fait avec amour, pour elle qui est pressée par le temps. "Bonne journée, fais attention à toi, slurp slurp".

Parfois, je suis lâche et je reste couché, en fait souvent, surtout si elle ne se lève pas en retard. Et une fois qu'elle est partie, je ne me rendors pas vraiment, alors je me lève, ou parfois je me rendors et je me lève deux heures plus tard.

Ensuite, je passe la journée seul, à faire des devoirs, à travailler sur différents projets, à jouer de la guitare, à faire des trucs dans l'appart, mais surtout, à attendre, attendre qu'elle revienne. Parce qu'après 5 mois, dont déjà presque 3 de vie commune, je pense fort à elle, et parfois, quand elle arrive en retard, je m'inquiète. J'attends son retour, pour lui faire une colle et pour la voir rire, avec son air de gamine.

C'est surtout elle qui s'occupe du repas en général, pas toujours, mais je l'avoue, souvent. Moi je suis plus du type vaisselle, c'est plus facile, ça demande moins de réflexion: Eau, savon, vaisselle sale, linge à essuyer. C'est toujours la même recette, même si des fois, c'est un peu plus long à faire que d'autres. Et alors, on mange en amoureux, pendant qu'elle me raconte ses milles péripéties à l'institut.

Le soir, oh là, c'est plus excitant, plein de rebondissements et d'innatendus. Il n'y a pas une soirée typique, alors je m'abstiendrai de décrire tout ce qu'on peut faire les soirs de semaine.

Voilà ma journée de semaine typique. C'est rien de très original, rien d'exceptionnel, non en effet, mais ce sont quand même de belles journées en général, parce qu'elle est en fait partie.

Éclaire-moi de ta lanterne

Je ne vivrai pas sans toi

Même si tu ne ressens plus rien
Sache que les bouts de mes doigts
Ont l'odeur de ta peau
Depuis toi et moi
Et qu'il faut beaucoup plus que des seaux de mots
Pour emporter tout ça, pour nettoyer tout ça

Emma écrit sans le « a »
C'est dur d'écrire un « a »
Au cutter sur la peau
J'ai tellement froid, serre-moi plutôt
Que de penser à ça
Que je voulais mourir pour toi

Emma écrit sans le « a »
C'est dur d'écrire un « a »
Le « m » glisse si bien
Le « e » c'est du nougat

Je ne vivrai pas non
Je ne vivrai pas non
Je ne vivrai pas sans toi

Bien sûr je ne suis pas bien beau
Depuis que le fantôme de ton ombre
Me tourne le dos
Je ne suis pas bien sûr que cela te ramènera
Ecrire ton nom au cutter sur le bras

Pourquoi tu ne m'as pas assez serré
Petite sœur, petite fleur
A me faire péter le cœur de bonheur
Tu ne l'as jamais entendu hurler
A la vie mon cœur, à la vie mon cœur

Emma écrit sans le « a »
C'est dur d'écrire un « a »
Le « m » glisse si bien
Le « e » c'est du nougat

J'ai posé mon cadavre au milieu de ta route
Je voulais tellement que cela te touche un peu toutes ces gouttes
Glissant de mes mains comme un lacet rouge une petite autoroute
Vers plus rien, vers plus rien

Tu as craché mon nom dans le vent
Et puis tes petites mains ont caché tes petites dents
Et puis tu as pleuré et puis tu as hurlé
Qu'est ce que tu as fait, tu as hurlé, qu'est-ce que tu as fait?

J'ai eu peur de te voir si effrayée
Petite sœur, petite fleur
Devant mon corps tout déchiré
La vie est si précieuse il paraît mais

Ce ne sont que quelques égratignures
Je n'étais pas vraiment si sûr
De vouloir mourir cette fois
De vouloir mourir pour toi

Emma écrit sans le « a »
C'est dur de poignarder un « a »
Au cutter sur le bras

[Cali - Je ne vivrai pas sans toi]

Grandes Boîtes Recherchées

Je lisais le journal VOIR (édition du 19 au 25 octobre 2005), et je suis tombé sur une pub de Frisk liée à leur concours Grandes Boîtes Recherchées. Je suis outré de voir que qu'ils ont choisi comme citation gagnante pour cette semaine: "Il n'existe que deux choses infinies: L'Univers et la bêtise humaine... mais pour l'Univers, je n'en ai pas la certitude absolue." En fait, ce n'est pas la citation qui m'offusque, mais plutôt le fait qu'ils donnent le crédit de la citation à Sandrine Bourgon alors qu'il s'agit d'une citation réputée d'Albert Einstein. Peut-être était-il permis dans leur concours d'utiliser les citations d'autres personnes, mais dans ce cas, ils ne devraient pas laisser planner le doute quant au vrai auteur de la dite citation. Or dans le cas présent, le nom d'Albert Einstein n'est aucunement mentionné et ils indiquent la paternité de la citation comme étant à Sandrine Bourgon. C'est sans équivoque un flagrant manque de professionnalisme à mon avis.

J'ai tenté d'écrire à Frisk, mais leur formulaire de contact sur leur site Internet ne fonctionne même pas et il n'y a aucun courriel d'indiqué pour les contacter.

Philippe Schulte

Philippe Schulte. C'est qui ça?

Pour faire une histoire courte à partir d'une histoire longue, Philippe Schulte, c'est le chum de l'amie de la blonde du frère à ma blonde. Bref, c'est un peintre d'origine allemande.

Mercredi le 25 octobre, c'est son vernissage à la Galerie Soleil. Il a déjà exposé ses oeuvres en Allemagne et aux États-Unis, et là, c'est à Montréal.

Il fait dans les paysages, natures mortes, portraits, dessins et nus. Et sans fausse modestie pour lui, il est bon, sérieusement. Particulièrement, je trouve ses paysages vraiment de toute beauté, et ses natures mortes d'un réalisme troublant (sa façon de rendre le verre, génial). Le gars, il a du talent.

Bref, je vous invite à aller, sinon à son vernissage, tout au moins à son exposition qui aura lieu jusqu'au.... Aucune idée.

Philippe Schulte, Ave Elmwood - Huile 2004, 51x56cm
Philippe Schulte, Nature morte avec clarinette, livre et verre à vin - Huile 2006, 43x52cm
Son site web: Philippe Schulte

MM. Patate

Le 1er octobre, c'était la fête à mon neveu. Il a eu 2 ans. Faut voir comme il est adorable, surtout avec son petit frère Antonin.

Un peu avant sa fête, je suis allé avec Mélissa magasiner pour son cadeau. Au Toys-R-Us, on a vu un joli Monsieur Patate. Oh mais quelle idée, c'était sûr qu'il aimerait ça, un Monsieur Patate, tout le monde aime les Monsieur Patate. Malheureusement, bien que l'idée de la patate était "on ne peut plus géniale", ma soeur avait déjà eu le coup de génie un peu avant, et lui avait offert quand elle est sortie de l'hôpital après la naissance d'Antonin.

Mais quand même, les yeux de Mélissa avait brillés à la vue du M. Patate, et après être sortis, elle regrettait qu'on ne l'aille pas acheté... pour elle. 2-3 semaines ont passés, et samedi passé, je suis passer au magasin de jouets, et je lui ai acheté la Patate de luxe, pas n'importe lequel là, lui qui vient avec sa valise de plastique tellement il a de yeux et de bras, 40 accessoires au total.

Le samedi en question, elle n'a pas pu vraiment jouer avec, parce qu'on allait voir une pièce de théâtre, et en revenant le soir, son ami venait coucher à l'appart. Mais le lendemain matin, elle avait presque hâte que son ami parte pour jouer avec son monsieur Patate. Il décore maintenant le trou entre la cuisine et le salon. C'est un bibelot interactif avec lequel ceux qui passeront par chez nous pourront le modifier à leur guise, et le bâtiser comme bon leur semble. Chacune des personnalités de la patate sera immortalisées, en souvenir, sur MM. Patate. C'est le fun hein? Bon, avouez que ça vous donne envie de venir faire un tour chez nous, n'est-ce pas? :-)

Joue moins fort

"Joue moins fort."

Pfff...

Personne ne sait apprécier mon talent.

Et moi qui vient de m'acheter un harmonica en plus.

Pas facile la vie.

...

Je vous écris pour vous dire combien la vie est fragile. Profitez de vos
enfants, petits-enfants, parents, amis et, surtout, profitez de la vie. On ne
sait jamais ce qu’elle nous réserve.

Aujourd’hui, Gilles avec plusieurs autres anciens collègues de travail iront au salon funéraire pour aller souhaiter leurs sympathies à Claude Goyette et sa femme, celui-ci était leur ancien patron qui a pris sa retraite il y a 4 ans. Ils viennent de perdre leur fils Mathieu Goyette et sa conjointe enceinte de quelques mois sous
l’effondrement du viaduc de la Concorde (ils allaient être grands-parents pour la première fois). Claude Goyette et sa femme avaient déjà perdu leur autre fils il y a deux ans. Ils n’ont plus d’enfants maintenant. Imaginez le vide immense qu’ils vivront dorénavant. Vous savez très bien que comme parents nous ne voulons pas vivre la mort de nos enfants. Ils en ont vécu deux.

Gilles a appris cette nouvelle hier soir, il n’avait pas fait le lien ou avait peut-être même pas entendu le nom.

Il avait rencontré Mathieu à 3 ou 4 reprises chez Claude lorsqu’il y faisait des rénovations. C’était un jeune homme charmant.

Bonne journée et n’oubliez pas de profiter de cette vie si courte.

Gilles, c'est mon père. Ce message, c'est ma mère qui l'a écrit. Je ne connais pas plus les victimes, mais juste le fait qu'il y aille un quelconque lien avec mon père, ça vient me chercher tellement plus. C'est sûr que c'était tragique déjà pour les familles des victimes, mais, disons que ça m'affectait quand même moins, sans pour autant me laisser indifférent. Je veux dire, mourir écrasé sous un viaduc, fuck... c'est tellement absurde. Tu peux pas y croire, tu veux pas y croire.

5 morts sous le viaduc

"Toi, Mathieu, en tant qu'ingénieur, tu peux ben nous dire pourquoi le viaduc de la Concorde s'est écroulé?"

Je me suis fait posé cette question à quelques reprises suite à ce qui s'est passé samedi. Malheureusement, ma réponse est non, à moins que "parce qu'il a brisé" soit une réponse acceptable et acceptée, ce dont je doute fort.

Des raisons il peut en avoir plein : vice de construction, mauvais ancrage des armatures, érosion prématurée de l'ouvrage (infiltration d'eau dans des fissures importantes, plus de charges que prévues), Ben Laden...

Au fait, j'ai un ami qui m'a dit que l'ingénieur ayant fait la conception a été interviewé et aurait dit quelque chose comme ceci durant son entrevue:

"J'aurais jamais pensé que ça allait tombé quand j'ai fait la conception."

....

Ah non, pour vrai? Je le crois pas, il pensait pas que ça tomberait, ca veut dire qu'il a fait sa conception pour obtenir une performance autre que "écroulement sans raison apparante". Étonnant, vraiment.

Des photos de mon été

J'ai essayé Flickr, mais Flickr si on ne paye pas, on est limité à 200 photos.
J'ai décidé alors d'utiliser MSN Space, qui ne semble pas limité en terme de nombre de photos, mais tout comme Flickr, il y a une limite sur la bande passante par mois.

J'ai donc décidé d'utiliser autre chose pour mes photos, et sont, pour l'instant, hébergées dans mon répertoire sur le site des Fausses Notes.

Donc, toutes mes photos de Coaticook, de mon voyage en Gaspésie, de ma fin de semaine au Parc de la Mauricie et de ma journée au Zoo de Granby, de même que probablement d'autres photos à venir, sont disponibles dans mon super album personnel!

Juste ici: Photos été 2006

Je n'ai pas mis des commentaires sur chaque photo, c'est quand même long. Mais j'ai commencé, il y a sur les photos de Québec et au parc du Bic.

Dernier petit truc: je suis présentement en train d'envoyer les fichiers sur le site, il y a donc certaines photos qui ne sont pas actuellement disponible jusqu'à ce que le transfer soit terminé.

Je m'appelle Guillaume

J'me christ ben de Bouddha
J'me christ ben des marxistes
J'me christ ben que tu te christ
de mon nihilisme, de mon athéïsme.

J'me crhist ben de l'Islam
J'me christ ben de Jésus Christ
J'me christ ben que tu te christ
de mon nihilisme, de mon athéïsme.

C'est inutile qu'on me lapide
Je n'ai pas de ciel, de deuxième vie ou de ténèbres.
C'que tu vois comme un lieu d'attente, c'est mon paradis.
J'ai pas besoin d'me repentir, je suis innocent
Je connais le vice, je ne suis pas complice et dans le temple,
les seuls dieux sont des banquiers.

J'me christ ben des sionistes
J'me christ ben des communistes
J'me christ ben des tamtams
et des socialistes, et des anarchistes.

Si y'a pas de juste milieu
Si y'a pas de modèle valable
Si tout l'monde a raison chacun dans sa vision,
eh bien, je m'en christ.

J'suis peut-être trop naïf, peut-être trop pacifiste.
J'suis peut-être trop naïf, peut-être trop neutraliste.
J'suis peut-être trop naïf de rêver aussi fort.
J'suis peut-être trop naïf.
Y'é peut-être déjà trop tard.

[Vulgaires Machins]

Une quinzaine plus tard

Ma fête est officiellement terminée. J'ai rien fait de gigantesque, mais j'ai quand même eu droit à 5 repas de fête cette année!! Merci à tous ceux qui m'ont souhaité bonne fête.

Maintenant, pour me remettre de mes émotions fortes, aujourd'hui, c'est le début de ma session. Je commence mon dernier cours de maîtrise. J'ai pas envie. Je sais que ça va être beaucoup d'ouvrage, et je pourrai consacrer moins de temps à des choses plus intéressantes, comme par exemple dormir. Pas facile la vie des fois.

Et à pars de ça, je suis allé au zoo de Granby avec Méli samedi passé. Belle journée à regarder les animaux, se baigner à l'Amazoo et une soirée au Pub du Village où mon prof de guitare faisait le chansonnier. Ce fût une belle journée, avec de petites anecdotes (quoique rien de vraiment étonnant) mais je suis trop lâche pour écrire plus. Ce sera peut-être pour une autre fois.

Y'a trop d'shit

J'écoutais le premier épisode de baladodiffusion de Bande à Part, et j'ai eu droit d'entendre une chanson d'Atach Tatuq: "Y'a trop d'shit".

Des paroles recherchées, ça? "Y'a trop d'shit". Bon ok, j'ai une intolérence assez marquée envers la musique rap. La chanson m'aggressait vraiment et j'ai dû skipper la fin. J'en ai des frissons juste à y repenser. Mais, ils m'ont inspirés des paroles recherchées à mon tour.

J't'écoeuré du rap c'est fucking trop scrap
J't'écoeuré d'entendre dire que leur lyrics sont profondes
Parce qu'ils savent leur anglicismes et s'plaignent du monde
J't'écoeuré, des vrais kids qui jouent les victimes
Qui chialent contre les OGM pour jusitifier leur mescaline
J't'écoeuré, peut-être que la vie est pas toujours rose
Mais pas grave c't'une bonne raison pour prendre sa dose
J't'écoeuré qu'envoyer chier la terre entière soit chill
Parce qu'ils viennent des quartiers rough de la ville
J't'écoeuré de les entendre scander leur nom dans leur chanson
Des pseudo-révolutionnaires qu'il faudrait suivre comme des cons
J't'écoeuré d'la shit, ya juste fucking trop d'shit

Désolé pour tous les amateurs d'Atach Tatuq et du rap en général, mais moi, j'ai ben de la misère, je crois que je suis "rapiciste". Ben, pas complètement, je généralise un peu.

Électrique

Si quelqu'un est capable de me trouver la chanson Électrique de Damien Robitaille, je serait près à l'échanger contre un petit bonhomme en corde qui ressemble à ça:

Bonne fête, bonne fête, bonne fête à moi... bientôt

Dans moins de deux semaines, je tombe sur mes 26 ans. C'est ma fête le 20 août, Lion de mon signe astrologique. Je n'ai plus l'excitation que j'avais dans mon "jeune temps" à l'approche de mon anniversaire. Ma fête... comme si en l'espace d'une seule journée, une année complète s'ajoutait à mon horloge biologique. Qu'est-ce que je veux pour ma fête? Bah, pas grand chose, rien en particulier. Mais il faut tout de même que je dresse une liste de biens matériels qui commémoreront une année supplémentaire à mon vécu, une de moins au temps qui me reste. Dans 12 jours, j'aurai le droit de revendiquer qu'on se soumette au moindre de mes caprices pendant 24 heures. Au fait, en quoi un anniversaire de naissance est une fête? Dans le sens où, pourquoi je serais heureux de passer de 25 à 26 ans? Je peux comprendre à certaines étapes importantes de notre vie (c-à-d 18 ans pour pouvoir acheter de la bière au chinois au coin de la rue), mais entre 25 et 26 ans, bah, ça me laisse plutôt indifférent. Même que cette année je décide que je passe mon tour, je reste à 25 ans pour un an de plus, et à la place, je déclare le 20 août prochain comme la journée universelle de la soumission, à mon égard bien évidemment. Et si je récidive ainsi pour toutes les années à suivre, peut-être alors vivrais-je éternellement âgé de 25 ans? Ce serait bien, étant donné que j'ai peur de devenir vieux.

Des nouvelles photos

Bon, suite à certaines limites avec mon compte Flickr, j'ai décidé de recommencer à utiliser mon espace MSN pour mettre mes photos, même si la qualité des images est considérablement réduite, vous pourrez tout de même avoir un bon aperçu!

Il y a donc les photos de Québec, du Parc du Bic, du Canyon des Portes de l'Enfer, Des Jardins de Métis et du Mont Albert que j'ai envoyées jusqu'à présent.

Mes albums photos MSN

Flickr pfff

Bon sang, je viens de perdre mon temps, c'est chiant! Flickr (compte gratuit) limite les photos aux 200 dernières envoyées seulement. Hmmff.

Photos de Québec

Voilà, j'ai les photos de notre voyage. J'ai commencé à les trier et pour l'instant j'ai mis disponible sur mon compte Flickr la première partie de notre voyage, soit du 12 au 14 juillet à Québec.

C'est par ici le début des photos: Photos à Québec

2600 km plus tard

Me voici de retour de vacances, en fait, je suis revenu samedi soir, juste à temps pour aller souper chez Cath la fureur et voir sa "nouvelle" demeure.

Le voyage a été fantastique! Dix jours de bonheur et de beau temps en compagnie de ma petite grenouille qui n'a pu s'empêcher de se mettre les fesses dans l'eau à chaque endroit où c'était possible.

À Québec, on a vu Karkwa, Malajube et Louise Attaque au Festival d'été: Wow, tout un show! Je vais en parler un peu plus sur le site de Festivals Québec. On a passé par le Parc Aquarium voir les poissons, ça n'avait pas de prix de voir Méli s'émerveiller autant, on aurait dit une enfant qui découvre un trésor. J'ai également pu revoir mon ami Olivier que je n'avais pas vu depuis environ 4 ans, entendu des bouts de show de Jesse Cook, bu une bière de la Barberie, fait un tour de traversier et souper dans un petit pub de Lévis.

Après Québec, c'est le vrai départ pour le tour de la Gaspésie, en chemin on arrête à Kamouraska, le temps de prendre un verre et jouer une partie d'échec à la brasserie artisanale Breughel, c'était un endroit très calme, un moment apaisant. La première destination était le Parc du Bic, juste avant Rimouski. On a fait de la randonnée dans le parc et aussi au Canyon des Portes de l'enfer. Méli a pu aller dans l'eau pour la première fois, on a vu des phoques, voulu faire du kayak mais un des seuls moments de pluie qu'on a eu a provoqué l'annulation de l'activité. Pas grave, on a été voir Comment parler de Dieu à un enfant pendant que le monde pleure, une pièce très touchante. C'était assez intime, il y avait peu de gens dans la salle, on a même pu être dans la 2e rangée. Celle qui jouait le rôle de l'enfant, Caroline Larochelle, était vraiment extraordinaire.

Après le Bic c'était le mont Albert. J'en profite pour faire un moment de silence en l'honneur de la buse que j'ai tué avec ma voiture sur le trajet. "........" Voilà. Donc, superbe camping, le site est vraiment génial. Le soir de notre arrivée on a fait une petite marche, pour passer par La Lucarne afin d'avoir un aperçu de ce qui nous attendait le lendemain si la journée était belle. Ça bien tombé, il annonçait de la pluie, mais on a eu une superbe journée pour faire le tour du mont Albert, un trajet de 17 km, suffisant pour nous occuper toute la journée.

Avant de partir du mont Albert, on s'est tapé notre premier repas de luxe depuis le départ: Dîner au Gîte du Mont Albert: Excellent repas. Après, c'est le départ pour Gaspé, en fait, Cap-aux-Os, petit village dans le coin du Parc Forillon. Un autre beau camping. On a pris notre première soirée là-bas assez relax, le temps de se remettre de notre journée de la veille! Petit feu et des guimauves. Le lendemain, on a été visité un peu le Parc Forillon et quelques-unes de ses plages en cailloux. On a fait une croisières aux baleines, on a vraiment été chanceux, on a eu tout un show de la part d'une baleine à bosse, elle a même sortie la tête verticalement à genre 5-10 mètres de nous jusqu'à son oeil pour replonger après. Elle a envoyé des jets, tappé de la queue... Tout ce qu'il nous manquait c'est qu'elle fasse un saut hors de l'eau! Même le guide trippait. Le soir on a souper au Brise-Bise, un petit resto-bar de Gaspé, avec une ambiance charmante.

La journée suivante, c'est le début de la fin. On part pour Bonaventure, en chemin on arrêt à Percé, manger à la fameuse Maison du Pêcheur et faire le tour de l'île Bonaventure, malheureusement on a pas pu débarquer sur l'île, l'heure à laquelle on a fait le tour, il ne faisait plus débarquer les gens. Ce sera pour un prochain voyage. On a donc fait le tour des boutiques de souvenirs de Percé, c'est vraiment la ville touristique de la Gaspésie. Et ensuite on est parti pour Bonaventure, où on a dormi dans un motel 2 étoiles, le motel de la plage. Le lendemain, on a été à la plage de Bonaventure, une des premières plages vraiment en sable qu'on voit, après celle de Cap-aux-os. L'eau était bonne, mais la journée était plus grise. On a arrêté aussi à Caplan avant de partir pour Trois-Pistoles où on passera notre dernière nuit dans un autre motel 2 étoiles. Et le lendemain, c'est le départ, environ 5-6 heures de route nous attendent avant d'arriver à Montréal, pour notre souper chez Catherine.

Au total: 10 jours, 2600 km, 900 photos, 0 ennui, infini de bon temps.

Je n'ai pas les vidéos et photos avec moi, mais je vais les ajouter dans les jours qui suivent.

Enfin les vacances

Félicitations à mon ami Phil pour son beau bébé, né le 7 juillet dernier.

Merci à Émilie et Luc pour le super party à Durham-Sud, c'était vraiment cool.

Après deux jours, l'appartement de Méli est maintenant presque fini de peinturé.

Et demain, c'est notre départ pour la Gaspésie. Alors ceux qui veulent s'imaginer où nous serons pendant nos vacances, voici en bref l'itinéraire.

Mercredi à Vendredi: Québec (Mercredi show de Karkwa, Malajube et Louise Attaque!)
Vendredi à Dimanche: Parc du Bic
Dimanche à Mardi: Mont Albert
Mardi à Jeudi: Parc Forillon
Jeudi à Vendredi: Baie des chaleurs
Vendredi à Samedi: Quelque part sur le chemin du retour.

De retour samedi le 22 juillet. Bonne semaine à tous.

Pirates of the Caribbean: Dead Man's Chest - Teaser

Un autre qu'il faut que j'aille voir! Sortie le 7 juillet, bref, demain!

Douce ascension

Source: Moi-même

Merci

Aujourd'hui, je prend le temps. Le temps de dire Merci. Merci à tous les gens qui m'entourent, à tous les gens qui ont été là pour moi quand j'en ai eu besoin, à tous les gens qui ont sû me changer les idées, qui ont pris le temps de me remonter le moral, pris le temps pour moi. Je suis heureux aujourd'hui, mais je vous ai pas oublié(e)s. Même si les discussions ne furent souvent que virtuelles alors que je les voulais réelles. Merci. Merci à tout ceux qui ont été là quand j'en ai eu besoin et aussi à ceux qui sont là, tout simplement.

Merci entre autre à Ben, Cat, J.F., Luc, Mary, M.-N., Ness, Patate, Phil, Sab, Sam, Seb, Simon... et surtout merci Méli.

J'en omet, c'est certain, mais merci, merci à tous ceux qui sont présents, pour moi, à tous ceux qui m'apprécient, qui me supportent, m'encouragent, me valorisent, tous ceux qui font qu'aujourd'hui je suis ce que je suis, qui font qu'aujoud'hui, je veux continuer.

Le retour de Superman

En attendant que j'aille le voir, parce que Superman, c'est le plus fort de tous les superhéros!

Site officiel

Théâtre d'été

Notre amour est trop lourd

Théâtre des Marguerites

Fermeture éclair

Depuis quelques temps, je ne suis pas très présent. Disons que je suis bien occupé, un peu comme tout le monde, avec l'été et le beau temps qui montre le bout de son nez pour une deuxième fin de semaine de suite. Mais surtout, comme en témoignent les photos que j'ai ajoutées à mon site (via flickr), j'ai rencontré quelqu'un: Mélissa. Ça fait déjà trois semaines. Je n'en ai pas parlé avant, non pas que ce soit secret, mais surtout que cette fois, je n'ai pas voulu hurler trop vite un bonheur qui pourrait être éphémère, tout s'est passé tellement vite. Il faut dire que ça cliqué, vraiment. Et là, après trois semaines, je me sens prêt à espérer, à croire que ce bonheur ne sera pas éphémère. On se complète bien, et la meilleure image que je puisse donner, la sienne, c'est qu'on est comme les deux moitiés d'un zipper, et zouuippp, ensemble ça donne Mélissa et Mathieu. Et en sa compagnie, je me sens bien, je me sens moi.

Vive le Québec

24 juin.

Bonne St-Jean à tous.

Fin des Francos, fin de FRINGE

Les FrancoFolies sont terminées. J'espère que vous en aurez profité un peu. Il y avait une belle programmation. Dommage que je n'aille pas pu y aller plus souvent. D'ailleurs, je n'ai pas pu assister au show de clôture, ni à celui de Karkwa... dommage.

Le festival FRINGE St-Ambroise est également terminé. Il a passé plutôt sous silence, un peu à cause des Francos. Je suis allé faire un tour sur St-Laurent jeudi passé, où avait lieu le FRINGE. Ça avait surtout l'air d'une grosse vente trottoir, au premier coup d'oeil bien entendu. Mais j'ai découvert un petit resto mexicain bien sympathique: La Taqueria, entre Marie-Anne et Rachel, où ils servent de délicieux Nachos au poulet. Miam.

Bon début de semaine.

Pierre Lapointe en gilet bleu

Je sais, mercredi, c'était avant-hier. Vous avez sûrement déjà eu vent de quelques critiques des soirées Voit bleu et Voit rouge de Pierre Lapointe. Les deux premiers spectacles à afficher complet aux Francos. Deux shows uniques, pour l'occasion du festival uniquement.

J'ai eu la chance d'avoir des billets pour Voit bleu, le plus smooth des deux spectacles, le rouge étant plus rock. Un billet que j'ai eu de façon vraiment innatendue, alors que tout était déjà vendu. Merci Mélissa.

Donc, 19h00, assis quelque part au balcon du Spectrum, le rideau se lève et je l'entends commencer avec La Dame en bleu, tiens donc, c'est concept!

Je m'attendais à entendre plusieurs chansons de son dernier album, La forêt des mal-aimés. Certes il y en a eu, mais il a vraiment profité de sa carte blanche pour faire découvrir des artistes et faire le choriste pour ces derniers. Les invités? Rien de secret, c'était anoncé bien d'avance: Albin de la Simone, Damien Robitaille, Dany Placard, Philippe B et Josiane Hébert. Les deux derniers faisant partie de son groupe de tournée, le guitariste et la pianiste respectivement.

De son répertoire personnel, et de mémoire, on a eu droit à 27100 rue des Partances, Au nom des cieux galvanisés, 25-1-14-14 (interprétée par sa pianiste seule), Plaisirs dénudés, et sans doute d'autres. Il a fini, avant les rappels, avec Deux par deux rassemblés, laquelle j'étais bien heureux d'entendre, ma favorite de l'album. Pour cette dernière, il était au piano et tous les autres, musiciens et artistes invités, ont fait les choristes sur le refrain "Non ce n'est sûrement pas de briller qui nous empêchera de tomber, Non ce n'est sûrement pas de tomber qui nous empêchera de rêver". De toute beauté.

Au fait, l'éclairage, lorsqu'il était seul au piano pour interpréter quelques unes de ses pièces, c'était superbe. Comme s'il rayonnait. Ça allait tellement bien avec le ton du spectacle qui était smooth, très smooth. Un show qui se voulait d'ambiance "feu de camps". Je n'irai pas jusqu'à dire ça, parce qu'autour d'un feu, on n'a pas de piano, et ça prend au moins une interprétation du Vieux dans le bas du fleuve. Quoiqu'à défaut d'avoir le vieux, on a eu une interprétation en duo par Lapointe et Philippe B. de Turbo Sympathique, chanson des Trois Accords. Surprenant de voir ça, loin d'une version drum-bass-guit, il y avait, oh, je ne me rappelle plus trop, violon, contrebasse, violoncelle, bref ce genre d'instruments, plus classique. Bien amusante!

Et pour le reste, on a eu droit à environ deux chansons du répertoire de chacun des artistes invités. Des chansons pas très connues, du moins de ma part. Mais j'ai découvert Damien Robitaille que je ne connaissais pas, avec ses chansons Électrique et Rouge-Gorge. Sympathique le gars, paraîtrait même que c'est le seul à complexer Pierre Lapointe. Ah bon! C'est vrai que Lapointe a un humour plutôt imbu de lui-même. Et, bien que ça n'aille pas vraiment rapport, il a dans l'attitude certaines ressemblances avec Dany Turcotte, ça m'a frappé, je voulais le partager.

Bref, c'était un bon spectacle, unique, et pour ceux qui voulaient le voir mais qui n'ont pas pu avoir de billets, il a été filmé et passera à la télévision un de ces quatre. Mais c'était smooth, vraiment smooth (est-ce que je l'ai déjà dit?), un show pour se coller. Ça tombait bien, j'y étais avec Mélissa.

Lettre ouverte à mon pote Phil

Le primaire, ça fait longtemps. D'ailleurs, il y a 18 ans de ça, tu affrontais avec moi Louise Ayotte. "Avec moi"... j'admets que c'est légèrement exagéré. Je me rappelle de Louise, mais le fait que t'étais dans ma classe, un peu moins, je le sais surtout grâce aux vieilles photos. C'est donc pas surprenant que pour le reste du primaire, t'as fait tes affaires, j'ai fait les miennes, et on s'est bien crissé l'un de l'autre.

Au secondaire, j'ai commencé à me tenir avec Marc, et par la bande, un peu avec toi. Mais maudit que j'haissais ça quand Marc t'invitait à jouer avec nous. "Philippe, il crie bein trop". C'est de même que ça commencé nous deux. De mon côté en tout cas. Bizarrement, je ne me rappelle pas à quel moment précis j'ai commencé à t'apprécier vraiment. Peut-être quand j'ai découvert en toi un adversaire de taille à MarioKart, ou alors quand j'ai commencé à jouer au badminton tous les samedis avec toi à JBM. Peut-être le temps de remarquer que quand tu perds pas, dans le fond, t'es un criss de bon gars. C'est venu naturellement, sans même que je m'en aperçoive. Les souvenirs sont présents, mais la chronologie un peu moins. Peu importe, je sais très bien que notre amitié, la vraie, ça commencé quand on était en 4e secondaire. Ça fait 10 ans de ça. Je dis pas que t'étais pas mon ami avant, non, simplement que c'était différent. Assez pour que l'année suivante je frustre secrètement après ta maudite harmonie qui t'occupait trop de midis à mon goût.

J'ai déjà dit que j'entrenais beaucoup de rancoeur face à mon secondaire, mais il y a toujours bein quelques trucs positifs qui en ressort, pis un de ceux là, c'est notre amitié. Celle-là qui perdure depuis ce temps, et celle-là même qui va durer jusqu'à ce que je sois dans ma tombe. C'est comme ça, c'est tout. Et même si on se voit pas tous les jours, ni même toutes les semaines, il n'y a rien pour altérer ce que je ressens pour toi, pas même le temps. Ensemble, on n'a pas fait de grands voyages, ni fait de grandes découvertes sur la vie ou encore les 400 coups, mais ensemble, on a fait plus que passer seulement du bon temps, on a partagé notre confiance. Je peux te parler de n'importe quoi, sans crainte que ça l'affecte notre amitié, sans crainte d'être rejeté, parce que tu sais me comprendre. Parce qu'il n'y a aucune gêne, aucune retenue, parce que tu m'acceptes comme je suis, et ce peu importe comment je suis.

Je me rappelerai toujours ce party que tu avais fait chez toi. LE party, celui où j'ai pété ma coche pour une histoire plutôt banale. Cette fois où j'ai pu réaliser combien tu étais important dans ma vie. Cette fois là où j'ai vu que je comptais sincèrement à tes yeux. Cette fois là, où tu m'as dit: "J't'aime Mathieu". Oh, entre gars, on se le dit pas bein bein. C'est pas viril, c'est pas très mâle. Dans l'état où j'étais et le contexte, peut-être que ça a donné l'impression que ce que t'as fait pour moi cette soirée a passé inaperçu, mais non. C'est gravé dans ma tête, et avec le temps qui a passé depuis cet instant, je me rappelle cette soirée avec fierté, et même si ça l'a mal fini, c'est devenu un beau souvenir, parce que lorsque j'y repense, c'est à ce que t'as fait pour moi que je pense, non pas à ce qui s'est passé.

Tout ça pour dire que moi avec je t'aime Phil, et merci, merci d'être là.

Quelques petites nouvelles

Hier soir, je suis allé voir Christophe Mali en spectacle. Mon avis sur le show sur Festivals Québec.

Ce soir, je vais voir Pierre Lapointe en spectacle.

Je vous embrasse.

Christophe Mali / Dobacaracol

Il est 19h30, on entre au Club Soda, une heure avant le début du show. Question d'avoir une place pas trop pire, et le temps de prendre une bière après m'être goinfré au Bâton Rouge du Complexe Desjardins. Notez que j'ai appris que le stationnement du Complexe est gratuit lorsqu'on présente une facture de plus de 25$ du Bâton Rouge. Peut-être est-ce la même chose pour les autres restaurants de la place.

Je m'éloigne. 20h30, Christophe Mali, le chanteur de Tryo, entre sur scène. Après quelques échanges avec le public, il entame le spectacle avec "Le prêcheur de l'authenticité" au piano. Question de commencer très en douceur.

Durant la petite heure de sa première partie, on aura droit au meilleur de son album, en version très intimiste, soit seul au piano ou à la guitare. D'ailleurs, je n'aimais pas particulièrement la chanson "Jeune Homme", mais là, sa version au piano, elle m'a surprise. C'était au début du spectacle, après ou avant nous avoir chanté "La Cigogne", pièce ne faisant pas partie de son album, dommage, c'est une superbe chanson traitant de la crainte des hommes d'avoir des enfants, ou plutôt du désir des femmes d'en avoir, avec une touche humoristique, digne de Mali.

"Kerling Square", première chanson qu'il nous fera à la guitare, après nous avoir spécifié qu'il avait passé l'après-midi au sur un banc dehors à matter les filles qui aiment se faire matter. Il nous fera également, dans un ordre approximatif, "Le curé de ma chapelle", "Lili" et "On s'en fout".

Il nous a également fait la suite d'une chanson qui parle d'une bulle qui devint la lune. Ohhhhhh. C'est devenu l'histoire d'un ogre qui voulait manger la lune, et de Marion 6 ans, qui la sauva. Une chanson pour enfant? Il le dit peut-être, mais pas pour autant moins intéressante, vraiment pas!

Après tout ça, on a eu droit à notre rappel programmé. Au moins, il ne s'est pas fait attendre très longtemps entre les deux rappels, disons 15 secondes. Premier rappel, évidemment, il nous fait "Le premier amour", il ne pouvait bien entendu pas partir sans nous faire son premier extrait. Deuxième fois qui prend la guitare dans la soirée, ou était-ce la troisième? Oui, la troisième, "On s'en fout" il l'a fait à la guitare aussi, il me semble. Quoiqu'il en soit... Ensuite, il nous fait "Pas là", une chanson pour faire participer le public qui n'est pas sur son album. Et les femmes chantent plus juste que les hommes, hé bien, je ne suis pas surpris, pour mon cas bien entendu. Et il repars avant de revenir pour nous faire sa dernière chanson, mais non la moindre, "Le caméléon". Une version unplugged, complètement. Il débranche sa guitare, laisse tomber le micro. Silence dans la salle pour savourer cette superbe chanson dont il nous fait don, pratiquement même a capella, du moins par moment. C'était un moment simplement magique.

Wow. C'est tout ce que j'ai à dire de ce spectacle, dont le seul point négatif était qu'il était court. On ne peut passer non plus sous silence qu'il interagissait beaucoup avec le public, avec une bonne dose d'humour, c'en était jouissif. En tout cas, il aime être sur scène, ça paraît, on pourrait pratiquement le comparer à un enfant tout excité d'aller au Parc Safari. De la joie.

Et Dobacaracol ? Qui était supposément la tête d'affiche de ce show... Bah, je vais être franc, je trippe pas sur elles au point de les voir pendant 2 heures. Je les avais déjà vu quand j'avais été à Ottawa, ça se ressemblait pas mal, le froid en moins. Elles ont entâmée leur partie avec "Amazone", c'était trop prévisible, bien que ça donne bien le ton pour le reste du spectacle.

Malheureusement, on entendait pas vraiment ce qu'elles chantaient, la voix était pas bien mixée je trouve, peut-être trop de basse dedans, trop en arrière-plan. Anyway. Et c'est assez redondant comme style, elles sont super bonnes aux percussions mais, le chant, on dirait qu'elles chantent toujours la même chose, de la même manière. Bref, on a assisté à une heure de leur partie et on est partis. Juste après avoir entendu "Étrange", à laquelle Christophe Mali a participé. Surprise.

Ok c'est bref, mais, seriez-vous surpris si je vous disais que j'y allais plutôt pour Mali que pour Dobacaracol?

Sauvons Kyoto

Parce que c'est important.

Sauvons Kyoto

Une pétition, parce que Stephen Harper veut suivre les traces de Bush.

Une pétition, en ligne, centralisée, sérieuse. Pas une de ces chaînes de lettre qui s'éparpille n'importe comment dans nos e-mails.

Ouverture des Francos

Hier, 21h00, c'était le show d'ouverture des Francos. Malgré la température plutôt automnale et le ciel ombragé, j'étais au rendez-vous pour y assister.

Alors, est-ce que c'était bon? Mais bien sûr!

Le spectacle s'intitulait Le Pied Dansant, avec pour thème: Francophonie et musique du monde. Une brochette d'artistes de plusieurs genres, parce que la musique francophone, ce n'est pas seulement les groupes québécois qui se suivent et se ressemblent comme Kaïn, La Chicane et Longue Distance. Donc, au risque de me répeter, le tout était animé par Luck Mervil et on a eu droit à des prestations de Marco Calliari, Coyote, Dobacaracol, Monica Freire, Ariane Moffatt, Lynda Thalie, Yann Perreau et Vincent Vallières.

Alors, si on passait chacun des artistes un par un? Mais ne vous attendez pas à ce que je vous donne les titres de toutes chansons, que dalle, je ne les connais pas vraiment.

Les deux filles de Dobacaracol ont commencé le show (bon, après la mini prestation de Luck Mervil) en nous faisant Amazone, accompagnées de leur djembe. Ça l'annonce bien les couleurs du spectacle. Bien entendu, elles ont fini en fin de soirée en nous faisant Étrange, leur gros succès.

Monica Freire, du Brésil. Je dirais que c'est celle qui a passé le plus inaperçue dans le lot, du moins à mon avis. Plutôt léger comme musique, mais son duo avec Ariane Moffatt était intéressant.


Marco Calliari, chanteur italien au passé heavy métal (membre fondateur du groupe Anonymus), il a entammé une carrière solo un peu moins trash, et nous a offert deux chansons aux influences plus ska que métal. La première était ordinaire, mais pour la deuxième, où tous les autres artistes l'ont accompagné sur la scène, c'était tout ce qui a de plus entraînant.

Yann Perreau. Artiste plutôt mitigé. Certains le décriront comme une bête de scène, et d'autres comme un surexcité en vêtement trop stretch pour lui. Hier, il était déguisé en cowboy digne de Brokeback Mountain. Et alors? Sa première chanson peut passer sous silence, mais pour ce qui est de La vie n'est pas qu'une saloppe, ça rentrait. L'énergie était au rendez-vous, faut dire que tout comme Marco Calliari, pour sa dernière chanson, il était accompagné du reste des artistes.

Coyote, du rap. Bon, je ne suis pas fan de hip-hop au départ. Mais en show, j'apprécie plus. Il nous a fait son single Les femmes sont si belles et une autre dont je ne me rappelle plus le titre.

Outre le duo avec Monica Freire, Ariane Moffatt a chanté, hmmm, Chacun dans son espace si je ne me trompe, avec Vincent Vallières. C'était vendeur comme duo. Et elle nous a fait aussi une chanson en solo, ben smooth, dont je ne sais pas le titre.

Parlant de Vincent Vallières, il a bien entendu interprété Le temps passe. Honnêtement, je l'aime ben Vincent Vallières, après l'avoir vu au CEPSUM pour le show des 15 ans de CISM où il s'était démarqué du lot (sans doute puisque c'est lors de sa prestation que le son était le plus clair), à nouveau je lui donnerais une mention spéciale pour le Pied Dansant. Au fait, il fait un spectacle gratuit samedi à 22h00.

Et pour finir, Lynda Thalie. Belle surprise cette Lynda Thalie. Je la connaissais un peu, pas beaucoup. Mais vraiment j'ai adoré ce que j'ai vu hier. C'est un mélange entre le Moyen-Orient et l'Occident, passant par l'Afrique du Nord. Accompagnée de sa voix suave, elle nous a fait plusieurs chansons, mais son interprétation personnelle d'une des chansons du folklore québécois (euh quelqu'un c'était quoi le titre? Merde) était vraiment savoureuse. Elle sera présente elle aussi samedi, à 19h00 et 22h00.

Au fait, on a eu un peu de pluie, mais rien pour gâcher la soirée! Sûrement donc que Samedi je vais aller faire un tour, où j'assisterai soit aux spectacles extérieurs, ou peut-être Loco Locass, paraît qu'ils sont bon en show. Je verrai. J'ai aussi mon show de Dobacaracol/Christophe Mali mardi prochain et Pierre Lapointe Mercredi.

Et puis, malheureusement, je n'irai pas au festival de la chanson de Tadoussac. La belle température n'étant pas au rendez-vous, c'est un peu loin pour faire du camping et se taper de la pluie. Dommage. :(

Mondial de la bière

J'espère que vous avez eu le temps d'aller au Mondial de la bière.

J'y suis allé mercredi passé. La première journée de l'événement, en plein milieu de semaine. Pas si mal, il y avait du monde, mais c'était respirable, sûrement plus qu'en fin de semaine, et même que jeudi où sûrement beaucoup de gens y sont allés pour l'occasion d'un 5 à 7.

C'était l'occasion idéale pour goûter aux bières de microbrasseries et brasseries artisanales.

La Barberie, le Dieu du Ciel!, le Lion d'Or, Brutopia... Il y en avait pour tous les goûts, même pour les amateurs de Molson qui pensent que le goût de la Molson va être meilleur à 2$ dans un verre de dégustation plutôt qu'à 1$ pour une bouteille à l'épicerie. Méchante aubaine... une vraie foire pour les papilles.

J'en ai trop goûté, je ne me rappelle plus le nom de chacune des bières. Triste. J'aurais du tout noté ça. J'ai pas vraiment de mentions spéciales, j'ai aimé pas mal toutes les bières que j'ai goûtées, ah tiens, une bière aux carottes, c'est quand même particulier. Mais je suis plus un amateur de bières foncées, donc je me suis concentrés un peu plus sur les bières brunes et les stouts.

Prochaine étape: les Francos et Nuit blanche sur tableau noir

Les gars, me semble qu'on est dû.

Je lisais, comme ça, quelques textes de Nicolas sur Sombres Mots, un exercice littéraire, mais qui sonne tellement vrai qu'on s'y méprend.

Après un an d'existence, Sombres Mots prend fin (depuis le 21 mai). Je n'ai jamais suivi de façon assidue ce qu'il écrivait, mais pour son dernier billet, Nicolas a laissé une liste de textes, un genre de "best of", sans en être un.

J'ai lu celui là, entre autres: Les gars, me semble qu'on est dû.

Va savoir, je m'y suis retrouvé. Et je me dit que, mes gars, je les ai. Merci Luc, merci Phil.

Dépassé

Si seulement je pouvais avoir une boule de crystal.

Pensée du jour

Il fait soleil, bonne fin de semaine.

Et pourtant

La maîtresse demande à ses élèves de faire une phrase avec "et pourtant". Vas-y Patrick.

- Hier, j'ai été à la pêche avec mon papa et pourtant il pleuvait!
- Oui, ce n'est pas trop mal. À toi Isabelle.
- Le chat a attrapé une souris et pourtant elle courait vite!
- Voilà, c'est très bien. À toi Marc.

Marc réfléchit un instant et se lance.
- Les filles mouillent entre les jambes et pourtant elles ne rouillent pas !!!

La maîtresse très mécontente.
- Tu me copieras 100 fois je ne raconte pas de grossièretés en classe pour demain et tu prépareras une phrase correcte avec "et pourtant".

Le lendemain, Marc remet sa punition à la maîtresse.
- J'espère que tu as compris. Vas-y, dis-nous ta nouvelle phrase.
- La terre est ronde (la maîtresse se dit que pour l'instant ça commence bien) et pourtant ça baise dans tous les coins !!!

Stupide

La nouvelle institutrice a envie d'inculquer des notions de psychologie à ses élèves.

Elle s'adresse à la classe en ces termes :
- Que celui qui a l'impression d'être stupide par moment se lève!

Après une bonne dizaine de secondes, Marc se lève de mauvaise grâce.

L'institutrice étonnée lui demande :
- Alors comme ça Marc, tu penses que de temps en temps tu peux être stupide ?
- Non m'dame, mais ça me faisait de la peine de vous voir toute seule debout.

Spécial festivals

Tien, vraiment cet été je suis pas mal mindé pour les festivals, j'ai même décidé de faire un blogue dédié pour ça:
Festivals Québec

Ceux qui veulent contribuer, n'hésitez pas à me contacter!

Rénovation 101

Après les Anges de la rénovation, voici les Cons de la rénovation.

La saison des festivals

Liste non exhaustive et sujette à changements et modifications sans aucun préavis. Pour une liste plus complète: Festivals et événements au Québec.

Festival Musique Actuelle: Jeudi 18 mai au lundi 22 mai (Victoriaville)

Mondial de la bière: Mercredi 31 mai au dimanche 4 juin (Montréal)

Nuit blanche sur tableau noir: Jeudi 8 juin au dimanche 11 juin (Montréal)

Festival de la Chanson: Jeudi 8 juin au dimanche 11 juin (Tadoussac)

Francofolies: Jeudi 8 juin au dimanche 18 juin (Montréal)

Festival FRINGE: Jeudi 8 juin au dimanche 18 juin (Montréal)

Musique de Chambre: Vendredi 9 juin au vendredi 30 juin (Montréal)

Montréal Baroque: Jeudi 22 juin au dimanche 25 juin (Vieux Montréal)

Le Grand Rire: Jeudi 22 juin au dimanche 2 juillet (Québec)

Le Grand Rire: Mercredi 28 juin au dimanche 2 juillet (Gatineau)

Woodstock en Beauce: Jeudi 29 juin au dimanche 2 juillet (St-Ephrem)

Festival de Jazz: Jeudi 29 juin au dimanche 9 juillet (Montréal)

International de l'art vocal: Jeudi 29 juin au dimanche 9 juillet (Trois-Rivières)

Le Grand Rire: Jeudi 6 juillet au dimanche 9 juillet (Sherbrooke)

Festival d'été de Québec: Jeudi 6 juillet au dimanche 16 juillet (Québec)

Mondial des Cultures: Jeudi 6 juillet au dimanche 16 juillet (Drummondville)

Festival de la Gibelotte: Vendredi 7 juillet au samedi 15 juillet (Sorel-Tracy)

Fête du Lac des Nations: Mardi 11 juillet au dimanche 16 juillet (Sherbrooke)

Festival de percussions: Jeudi 13 juillet au samedi 15 juillet (Longueuil)

Festival Juste pour rire: Jeudi 13 juillet au dimanche 23 juillet (Montréal)

Nuits d'Afrique: Jeudi 13 juillet au dimanche 23 juillet (Montréal)

Théâtre de rue: Jeudi 27 juillet au dimanche 30 juillet (Shawinigan)

Festival du Cochon: Mercredi 2 août au dimanche 6 août (Ste-Perpétue)

FestiBlues: Jeudi 10 août au dimanche 13 août (Ahuntsic)

International de mongolfières: Samedi 12 août au dimanche 20 août (St-Jean-sur-Richelieu)

MA FÊTE: Dimanche 20 août

Bières et saveurs: Vendredi 1 septembre au lundi 4 septembre (Chambly)

Festival Western: Vendredi 8 septembre au dimanche 17 septembre (St-Tite)

Festival de la galette: À venir

Bribes de vie

J'avais dix ans, j'avais hâte d'en avoir vingt. Non pas parce que j'allais être un adulte, ni même parce que j'allais être libre de mes choix. Non, rien de ça, parce que je savais bien qu'en vieillissant, le nombre de responsabilités allait augmenter. Plutôt, j'avais hâte d'avoir vingt ans, parce que je me doutais bien qu'à cet âge, j'aurais goûté aux plaisirs de la chair. Aujourd'hui, j'en ai 25, et le rêve de mes dix ans, je l'ai réalisé à la fin de mes seize ans. Le souvenir que j'en ai est plutôt vague, mais je me rappelle que j'étais heureux, excité. J'étais devenu un homme.

Outre mes rêves de dépucelage qui me hantaient à la fin de mon primaire, j'étais un petit bonhomme anxieux. Stressé pour un cahier oublié à l'école, mais j'étais heureux. Je chassais les sauterelles et collectionnais les grenouilles. Entre deux flaques d'eau, je me pétais la gueule en vélo. Quand on est petit, on tombe de moins haut, c'est peut-être pour ça qu'on est pas vraiment conscient des risques de douleur. Mais, à mes dépens, j'ai compris qu'on a beau être brave, la bravoure c'est pas immortel. Onze ans, un nouveau vélo, une visite chez mon cousin, le tout a fini à l'hôpital. C'est la faute à mon vélo tout neuf, il allait pas aussi vite que je le pensais, ou que je voulais bien le croire. Perte totale... le vélo. J'ai été téméraire et je me suis passé de bicyclette pour un petit bout par la suite.

Le secondaire. La suite malheureusement inévitable. Après m'être cassé la gueule en vélo, c'est socialement que je vais me la péter. Je ne sais pas pourquoi, en fait, j'amplifie la réalité, j'étais victime de l'humour méprisant et baveux de seulement quelques élèves, et non pas du monde étudiant dans son ensemble, mais, à cet âge, l'opinion des autres, même celles des trous d'cul, est importante. Je n'ai pas de grands souvenirs mémorables de mon secondaire, sinon quelques détails ici et là. Je n'ai pas sû le vivre pleinement, j'avais hâte d'en sortir, simplement. Et après un bal auquel je ne suis pas allé et la découverte de la poésie comme exutoire de mes sombres pensées, j'ai fini par passer au travers.

Le secondaire est maintenant terminé depuis longtemps, et bien que j'avais hâte qu'il finisse, je me rend compte aujourd'hui qu'une bonne partie de l'identité que je me suis forgée provient de cette époque. Le côté sombre de ma personnalité. Celui qui fait que je ne suis pas très expressif, timide avec un certain manque de confiance, quelqu'un de plutôt neutre à ce qui m'entoure, mais sensible à ce que les autres pensent de moi. On me dit que j'ai pas l'air timide, que je semble avoir un égo en béton. "Mathieu, il se prend pour Dieu." Mais vous savez quoi, Dieu j'y crois pas, mais tellement pas. Je suis athée, jusqu'à la moëlle. J'ai fondé mon existence sur la science, sur le tangible, le concret. Le destin, non merci pour moi. La chose la plus abstraite dans ma vie à laquelle je crois, c'est l'amour. Parce que je le ressens, juste ici, en-dedans. C'est pas si abstrait que ça dans le fond, mais il n'y a aucun repère, aucune directive, mais surtout aucune assurance qui vient avec. Et on a beau y croire à l'amour, le ressentir, on y est vulnérable, sans pouvoir avoir le total contrôle dessus. En fait, est-ce que je crois vraiment en l'amour, le vrai? Je ne sais pas, mais je l'espère, je l'espère tellement. Peut-être trop.

Curiosité

C'est qui qui a tendance à venir sur mon blogue en cherchant "Bienvenue dans ma tempête maelstrom" dans Google plutôt que d'inscrire directement matempete.blogspot.com dans la barre d'adresse?

Alors, c'est qui? Dénonce-toi! :-)

The Cure

J'ai décidé d'apprendre le plus de chansons que je peux de The Cure à la guit. Je suis rendu à :

A night like this
Friday I'm in love
Boys don't cry
Just like heaven
Lovesong

C'est cool hein? Même si je suis tout seul dans mon entourage à tripper sur The Cure.

Si au moins j'avais une once de talent en chant!

Intermède, moi aussi.

J'en ai à dire. Ça s'en vient. J'ai comme 3 textes enregistrés en mode brouillon. Je commence, mais moi, composer pendant plus de 30 minutes, ça me lasse. Faut je fasse autre chose et j'y revienne plus tard. Sauf que je procrastine aussi. Pas très pratique pour finir tous ces textes en mode brouillon. C'est pas pour rien non plus que la majorité de ce que j'écris, c'est bref. C'est pas si mal dans le fond, puisque quand c'est trop long, c'est pas tout le monde qui lit tout, à moins que ce soit foutrement bon et intéressant. Et même si j'aimerais bien écrire un roman un jour, je ne suis pas auteur, j'écris peut-être pas si mal, mais faut je réfléchisse. C'est pas un don inné, c'est un don travaillé.

Simon

Samedi, c'était la fête à Francine. Francine, c'est la blonde à mon ami Simon. Il a organisé un souper au Saint-Hubert pour l'occasion. C'était bien sympathique comme soirée. Ça me rappelle le souper que Francine avait organisé pour la fête à Simon en octobre dernier. Et par conséquent, ça me rappelle aussi le courriel qu'il m'a envoyé suite à sa fête. J'ai envie de le partager. C'est un courriel qui m'a énormément touché et que je conserve précieusement.

Merci pour vendredi,

Moi, je ne t'ai pas connu au primaire, je ne t'ai pas connu non plus au secondaire. À vrai dire, je ne t'ai pas beaucoup connu au cégep non plus. Le genre de gars dont tu parle à tes chums: oui, Mathieu, l'ami de Phil, de Luc... Deux gars qui te connaîsse depuis bien plus longtemps n'est-ce pas. Étrangement, aujourd'hui, je ne dis plus l'ami d'un tel, je dis les choses simplement comme je les vois, je parle de mathieu, un vrai chum à moi. Vendredi, j'ai eu la preuve que je ne dis pas n'importe quoi. Bien que tu descende de Sherbrooke de temps à autre, ce n'étais pas nécessairement une obligation pour toi de le faire. Tu as fait plus que ça, tu es descendu, tu m'a remis une bouteille, tu as pris le temps quoi. Ça l'air niaiseux mais je trouve que le temps passe mais plus ca va et plus il passe mieux. Je ne te connaîssais pas vraiment. Maintenant, je parle de toi avec fierté: oui, oui, Mathieu, c'est un chum, un gars vraiment brillant, un des rares avec qui j'ai de la facilité à faire des jokes cochonnes( bon ca je le dit pas tout le temps...). Je ne dirai pas bien sûr qu'il était là vendredi. Non, ce serait plutôt , wow, il était là vendredi, il est descendu et a prit le temps, ca me fait vraiment de quoi. Je dirai, ca veut dire quelque chose. En fait, au passé, je n'ai pas eu la chance de Phil ou Luc mais c'est le présent qui compte et pour ça je suis gâter je dois dire. Maintenant, je peux espérer l'avenir. Dans 30 ans, toi, moi, phil, luc, j-c, sur une véranda à faire des jokes, être mort de rire pcq on sait quel chance qu'on a de se connaître, tout ce qu'on aura vécu. Mais le plus beau dans tout ca, c'est qu'au moment où l'on se parle, ca ne fait que commencer. Merci encore d'être venu vendredi, vraiment....

Alexandra

Ceux qui me connaissent depuis un certain moment, connaissent, ou on entendu parler de, Alexandra.

Alexandra, c'est une fille que j'ai connnu alors que j'avais 16 ans. Elle en avait 14. Ça fait donc pratiquement 10 ans. Cette fille là, elle a marqué ma vie. Elle a été une excellente amie, même une meilleure amie, mais aussi une amie de qui j'espérais plus que de l'amitié. On s'est perdus de vue à un moment, puis on s'est retrouvés un an et demi plus tard. C'était sincère. C'était authentique. C'était une amitié à laquelle je tenais. On s'écrivait. Non pas par courriel, mais par la poste, des vraies lettres. On se parlait, on se voyait, mais on s'écrivait quand même, c'était toujours agréable de recevoir une lettre de sa part. J'en étais amoureux. Amoureux de ma meilleure amie. Et un jour, elle s'en est rendu compte, disons que je lui ai montré assez clairement. Elle croyait que mes sentiments avaient changés pour elle le temps qu'on s'était perdus de vue. Mais la revoir, recommencer à passer du temps avec elle, l'entendre rire alors qu'elle me regardait avec ses grands yeux brillants... Non, rien n'avait changé. Mais ça été le début de la fin avec Alexandra. Elle ne pouvait supporter que son meilleur ami soit amoureux d'elle. C'est sûr, pour les confidences c'était pas la même chose. Et pour moi, c'était mieux pour moi, il paraît, qu'on prenne nos distances.

Alexandra, elle a marqué ma vie. Ceux qui me connaissent, ou m'ont vu passé du temps avec elle, le savent vraiment. En regardant le passé, je peux dire que la quantité de temps que j'ai passé avec elle a été plutôt petite, mais 10 ans plus tard, je me rappelle toujours à quel point j'étais amoureux d'elle. Avec le temps, en prenant nos distances, j'ai fini par en faire mon deuil, le fait de n'avoir jamais formé un couple avec elle, je crois que ça l'a facilité les choses. Aujourd'hui, quand je pense à elle, j'ai des souvenirs heureux, pas vraiment de regrets, plutôt de la nostalgie. Tout de même, j'ai longtemps cru qu'aucune fille ne pourrait me faire autant d'effet qu'elle, m'inspirer et me tourmenter à ce point.

J'ai eu tort. Ça prit 10 ans de ma vie pour me prouver que j'avais tort. Je dois une fois de plus faire mon deuil, mais cette fois, c'est différent. Et maintenant, j'en viens à me questionner sur l'amitié après l'amour...

Pub festive

En juin mes parents partent en voyage. Croisière, Florida et Walt Disney.

Je ne suis jamais allé à Walt Disney, ils attendent que je sois grand avant d'y aller et ne pas avoir à m'amener avec eux. Pffffff.

Quoiqu'il en soit, je songe à inviter tous mes amis à venir faire la fête chez moi un vendredi ou samedi soir de juin. Question de revoir tous ceux que je ne vois pas assez souvent, ceux que je vois trop souvent (mais non!!) et aussi ceux que je n'ai encore jamais vu.

Tou(te)s les futur(e)s invité(e)s qui ne sont pas "fille célibataire" auront à amener avec eux au moins une fille célibataire. Il reste de la place dans mon Harem. Donc, commencer à vous chercher des amies si vous voulez venir. Merci.

Fin de semaine atroce.

Décidément, je ne suis pas fait pour être seul quand il fait beau. Ou est-ce pour d'autres raisons...

J'ai besoin d'une bière sur une terrasse, de nouveaux projets, mais surtout de gens avec qui les faire.

Disparaître

Disparaître.

Et si je disparaissais? Plus de nouvelles. M'isoler, pour oublier, pour m'oublier. Prendre congé de mes regrets, de mes souvenirs. Faire le vide, en-dedans et me construire une coquille, en-dehors. Faire la paix avec ma mélancolie, être seul pour accepter ma solitude. Entrer dans un état léthargique complet, le temps de me construire un cocon, pour devenir un nouveau papillon. Trouver le plaisir dans la monotonie et la solitude, afin d'être heureux, assurément, tout le temps. Disparaître, pour fuir mes regrets, pour me construire un nouveau bonheur. Non. Je dois filtrer mon passé, simplement, mais ce n'est pas si simple. Ça fait 3 semaines aujourd'hui, et il n'y a pas une nuit, seul dans mon lit, où je n'y ai pas pensé avant de m'endormir.

Recherchées

Je me lance en affaire, j'ai décidé que je me démarrais un harem. Donc, toute personne de sexe féminin désirant m'aider à la réalisation de mon projet, veuillez laisser un commentaire et je prendrai en considération votre candidature avec le plus grand des plaisirs.

De plus, n'hésitez pas à en parler à toutes vos amies qui pourraient être intéressées par l'exploitation et la soumission face à tous mes caprices.

Veuillez noter que le salaire sera déterminé en fonction de vos aptitudes et capacités lors de l'entrevue. Les conditions de travail varieront entre très agréable et excécrable. De plus, sachez que l'heure de lunch n'est pas payée, par contre le dessert est fourni, de même que le logement aussi.

Dépêchez-vous à appliquer, le nombre de places est limité (pour des questions d'ordre spatiale).

Merci.

P.S.: Et pour toi Phil, je peux faire une exception en te laissant appliquer comme réserviste.

Nouveauté radiophonique

J'ai entendu une nouvelle chanson aujourd'hui à la radio, vraiment excellente. Je vous la suggère donc.

Ça s'appelle "You're beautiful" de James Blunt.

Picture in a frame

Il y a des mots qui voudraient se dire, des gestes qui se retiennent. Mais, il y a certains espoirs que l'on doit tuer pour mieux vivre. C'est pas toujours aussi facile que l'on voudrait d'accepter que le passé n'est pas le présent, que tout ce qu'il reste ce sont des souvenirs. Et puis, ignorer, ça se fait bien quand on n'a plus d'attentes.

...So many wasted days
The past is so hard to get out from under
So many words that i wish i could say
The future rattles my bones weak like thunder

I wish you were here
So we could walk and talk
In the soft rain, soft rain, soft rain
Now all that's left of us
Is a picture sitting in a frame

Everything i wish for
Is everything i see
I remember when your kisses were for me...
[Picture in a Frame - Ben Harper]

Un jour

Je suis dans une montagne russe, avec ma foi en l'avenir qui vacille.

J'y crois, je n'y crois plus, j'ai confiance et je doute.

Je suis heureux, d'un vrai bonheur, pas éphémère mais éternel. C'est tout ce que j'aimerais pouvoir dire.

Je veux vivre. Vraiment, pas virtuellement. Il faut que j'arrête d'attendre, que je passe la première et que je fonce. Mais je ne sais pas où.

Un jour, je serai quelqu'un. Un jour. Un jour...

Les grandes nouvelles

Un sandwich du Santropol, c'est toujours bon.

Par contre, Silent Hill, c'est plutôt hmm... très ordinaire. (½ étoile)

Ah, et les Canadiens ont gagné 6-1. Je sens que ça va faire la Une demain. Suivi de la montée du prix de l'essence et peut-être quelques articles supplémentaires au sujet de la privatisation du Mont Orford. Probablement un accident mortel dû à l'alcool au volant et...

Oh flash, faut pas que j'oublie d'envoyer mon rapport d'impôts.

Et puis, Louis-José Houde a terminé sa tournée au théâtre Maisonneuve de la Place-des-Arts vendredi, son 500e show. Je suis bien content de l'avoir vu, c'était un très bon spectacle.

Mon prof de guit

Mon prof de guit, il s'appelle Vincent, et il est cool.

J'ai posé des nouvelles cordes sur ma guit. J'ai ma 2e pinouche à courroie d'installée. Et aussi, j'ai enfin acheté ma courroie.

Mon prof de guit, il est cool, parce que j'ai tout ça grâce à lui (il est passé au magasin de musique hier pour moi), et en plus, il m'a nourrit avant mon cours.

Il est cool aussi, parce que la semaine passée, il avait une pratique avec son groupe, La Roue du Loup, et il m'a invité à y asssister, question de me changer les idées.

Alors, si vous êtes dans le coin de Sherbrooke et vous vous cherchez un prof de guit, bein, allez voir Vincent, parce que Vincent, il est cool et il est vraiment friendly. Ah, faut pas oublier, il est bon aussi!

Tour d'horizon sur les blogues du Québec

10:51 sur l’horizon de la planisphére. Un concept original. L'auteur, Horizon, fait le tour des blogues et les résume à sa manière à chaque jour.

C'est extra, je lui lève mon chapeau. La question est, est-ce que ça va durer? Je n'ose pas imaginer le temps que ça doit prendre à tous les jours de faire ça! Un très beau projet, mais des fois, les beaux (et grands) projets nous consumment un peu trop et on les abandonne, faute de temps.

Souhaitons-lui donc le courage de continuer encore longtemps, parce que l'idée est excellente.

Amour et coup de foudre

Je me demandais, comme ça, entre deux bouchées de ma tarte McCain, le coup de foudre, c'est pas un peu superficiel comme concept amoureux?

En fait, n'est-ce pas là une attirance soudaine pour une personne simplemenent pour son physique? Comment peut-on croire qu'une personne est faite pour nous sans même lui avoir jamais parlé?

Je ne crois pas au coup de foudre. C'est un concept totalement biaisé. Quoique l'amour lui-même est souvent biaisé par nos désirs.

On aime, on aime... On croit aimer, et 2 mois plus tard, on se rend compte qu'on s'est menti sur nos sentiments. Elle est où la limite entre l'amour et l'amitié?

Et maintenant j'attends, j'attends de me rendre compte que je me suis menti aussi. C'est pas un peu ça faire son deuil? Se convaincre que tout était faux.

Du positif

J'ai écris un courriel jeudi matin, à une entreprise qui développe des logiciels pour le génie civil. Sur leur site internet, il est indiqué qu'ils recherchent un ingénieur en structures et un programmeur C++. Des postes à combler maintenant et pour appliquer, il fallait envoyer un courriel aux ressources humaines. Ce que j'ai fait.

Je n'ai pas fini ma maîtrise. Je fini pas avant décembre 2006, et je me donne max jusqu'à avril 2007.

Quand même, j'ai sauté sur l'occasion, pour qu'ils sachent que j'existe, moi, Mathieu Primeau, futur "Ing., M. Sc. A.". Question de parler d'opportunités ultérieures. J'ai envoyé le courriel à 11h30, deux heures plus tard, je recevais un appel du président.

Je le rencontre dans même pas deux semaines. Il m'a téléphoné, sachant très bien que je ne peux pas commencer à travailler avant 2007.

En tout cas, même si je doute de mon avenir sur le plan amoureux, une chose est sûre, mon avenir professionnel s'envisage de manière beaucoup plus positive.

Deux heures de machine

19h30, hier soir, je me décide enfin. Je pars. Non pas très loin, ni rien de nouveau. Je retourne à Sherbrooke, simplement.

Ça ne me tentait pas. Pas du tout. Je ne craignais pas tant Sherbrooke, comme le trajet pour m'y rendre. Sherbrooke, c'est à deux heures de chez moi.

(Seigneur, ceux qui trouvent que je chante mal, vous devriez entendre le gars qui chante ici et qui se prend au sérieux, c'est pas croyable, pas possible de se concentrer avec ça comme bruit de fond!!)

Il y a deux endroits qui pour moi sont fort propices à la réflexion, la remise en question de ma vie, des événements qui me touchent, et en voiture, s'en est un de ces endroits. Le bruit régulier du moteur, les paysages qui défilent, la musique qui s'estompe derrière mes pensées...

Durant le trajet Terrebonne / Sherbrooke que je fais depuis cinq ans maintenant, j'ai eu le temps d'y penser à ma vie. Et je le savais, je le savais que les deux heures de machine qui m'attendaient en retournant à Sherbrooke hier, ça allait être deux heures à réfléchir, mais surtout à penser à elle.

Je l'idéalisais, je l'idéalise encore. Et ce qui devait arriver arriva. Pourquoi? Ce n'est pourtant qu'une histoire banale, celle d'un amour qui se meurt. Soit fort Mathieu, c'est pas la fin du monde... non, c'est pas la fin du monde, c'est la fin de mon monde, celui que je m'imaginais, avec elle à mes côtés. Voilà la différence.

(Bon ça y est, mon chanteur mexicain repars de plus bel...)

Next

cybole décroche un peu...
on dirait vraiment que tu fais toute pour être déprimé...
regarde c'est pas la fin du monde...
tu vas en trouver une meilleure [J-F]

Bon, ça manque un peu de tact, mais, j'regarde ça pis il a pas tort. Ok, on va essayer de passer à autre chose, l'accepter. Faire d'autres projets, comme celui de me raser d'ailleurs. Et pourquoi pas aller piler sur des pieds dans la Fac d'éducation, hein Ness?

Sourire et rire.

Une histoire banale

C'est une histoire un peu banale
D'un cœur brisé, effacé
D'un amour à oublier effacé

C'est une histoire un peu banale
D'une peine individuelle personnelle
D'un amour un peu qui est cruel

C'est une histoire complètement banale
Et qui pourtant nous fait si mal
Oui, qui pourtant nous fait si mal

C'est une histoire un peu banale
Des projets espérés en vain sans lendemain
D'un amour qui paraît si rendu loin

C'est une histoire un peu banale
Des nostalgie regrets et de souvenirs
D'un amour sans qui n’a plus d’avenir

C'est une histoire complètement banale
Et qui pourtant nous fait si mal
Oui, qui pourtant nous fait si mal

C'est une histoire plutôt banale
Un peu comme la mienne, l’âme en pleurs
Et celle de l’ tous les amours qui se meurent
Et celle de tous les amours qui se meurent

C'est une histoire complètement banale
Et qui pourtant nous fait si mal
Oui, qui pourtant nous fait si mal

État d'esprit

Je m'ennuie d'elle. Je voudrais entendre sa voix. La voir sourire. La prendre dans mes bras.

Je vais partir. Il faut que je parte.

Merci, bonsoir.

Il n'y a personne

Il fait beau. J'emmerde le beau temps. Je voudrais que le ciel soit gris, que les nuages pleurent.

Je voudrais sortir, prendre l'air, mais aussitôt que je met le pied dehors, seul, avec ce soleil printannier qui me plombe la tête, c'est un coup en pleine poitrine. Un malaise qui me rappelle qu'elle n'est plus là. Que je ne pourrai pas partager le beau temps avec elle.

J'ai voulu aller me promener hier. Tout sauf efficace. Voir tous ces beaux petits couples heureux, main dans la main à se promener autour de moi. Moi, seul, sans elle. Je suis reparti, cinq minutes plus tard, le coeur tout broyé, le moton dans la gorge.

Je vais rester cloîtré, entre 4 murs, seul, espérant que par miracle le téléphone sonne, quelqu'un pour m'offrir de m'organiser ma vie. Mais le téléphone ne sonnera pas, et je finirai couché, dans mon lit, à regarder le plafond et à ressasser le passé en écoutant "Angie" en boucle, question de m'auto-torturer comme faut.

C'est fini

3 mois. Si peu de temps, mais tant d'émotions. J'ai gaffé, j'peux pas croire que c'est terminé. Je ne veux pas le croire. J'ai été dans le coeur de la plus belle des roses et j'ai pas été foutu d'y rester. Ça commence bien le printemps, le printemps, la saison des amours... Bof.

Lorsque je regarde dehors, que je vois le soleil, c'est elle que je vois. Quand j'écoute de la musique, c'est elle que j'entends. Tout me fait penser à elle. Et son sourire, son rire, merde c'est tout ce qui me rendait heureux.

La vie continue.
Il y en aura d'autres.

Ok, la vie continue. Mais si je pouvais reculer le temps, la vie serait sur "rewind".

Ok, il y en aura d'autres. Mais pour l'instant, c'est pas une autre que je veux. C'est elle. Rien qu'elle.

"La vie n'est pas qu'une salope", non mais là j'ai envie de dire qu'elle en est une quand même.

Espoir

Espérer, c'est vivre en dépit de la condition humaine souvent douloureuse. Espérer, c'est attendre avec confiance une vie meilleure même si l'actualité inquiétante favorise le pressentiment de jours sombres dans l'avenir de l'humanité. L'espérance, ce sentiment fondamental [...] enraciné dans le cœur de l'homme, éloigne nos craintes, nous encourage quand nous sommes abattus et surtout, donne un sens à notre vie.
[Espérer, un besoin vital]

Le petit carré rouge

Un autre jeu passionnant pour passer le temps: Red Square

Il s'agit d'un jeu dont le but est de bouger un carré rouge sans toucher les carrés bleus qui se déplacent autour, ni les murs noirs. Si vous arrivez à le faire pendant 18 secondes, c'est supposément très bon (selon ce qui est écrit sur le site). J'ai réussi à tenir 38 secondes, quoique je bloque 3 fois sur 4 à 33 secondes.

Il paraîtrait également (je n'ai aucunement vérifié ma source) que l'Armée de l'air américaine utilise ce jeu pour ses pilotes. Elle leur demande de tenir pendant deux minutes.

Deux minutes... hmmm le défi est lancé.

L'art de se brosser les dents

Vous avez du temps à perdre, allez brosser les dents à Joe:

Des dents plus blanches en 7 jours!