Bienvenue dans ma tempête

27 novembre 2006

Stoppons la réforme

Tout le monde, ou presque, doit connaître un(e) enseignant(e) dans son entourage. On a tous aussi entendu parler, un jour l'autre par un de ces enseignants, de la réforme, et ce, plus souvent en mal qu'en bien.

J'ai appris que "la FAE lance l’appel à la formation d’une coalition citoyenne, composée de parents, de contribuables, d’organismes et d’intervenants du milieu de l’éducation prêts à se regrouper pour réclamer que le ministère de l’Éducation prenne un temps d’arrêt pour corriger cette réforme avant que toute une cohorte d’élèves n’en subisse des torts irréparables."

Je n'ai pas d'enfants, je ne suis pas dans le milieu de l'éducation, mais, pour ce que je sais de cette réforme, dit "le renouveau pédagogique", que ce soit par des amies enseignantes ou des blogues de profs qui en parlent à l'occasion ici et , disons que ça me donne froid dans le dos.

Je vous invite donc à jeter un coup d'oeil au site Stoppons la réforme.

2 commentaires:

Anonyme a dit...

Prends le temps, comme devraient le faire tous les gens qui chialent contre la réforme, de la lire avant de sauter aux conclusions. Le gros de la réforme est basé sur l'apprentissage par projet et sur l'interdisciplinarité des matières: rien de vraiment contestable, surtout si l'on prend en considération que ce changement permet maintenant de faire des mathématiques et du français pour quelques choses en liens avec la vie de l'enfant et non plus dans l'unique but d'écrire des textes dans le vide.

Les problèmes en éducation, parce qu'il y en a, et que les parents fous s'obstinent à ne pas comprendre, c'est, qu'aujourd'hui, on n'oblige plus les enfants à apprendre par coeur les outils de bases, telles les tables de maths et règles de grammaire. Il n'y a pas un projet, ni un professeur d'ailleurs, qui puissent les faires entrer dans la tête des enfants: C'est l'étude qui y arrive. L'étude doit se faire à la maison, et à chaque jour.

Les enseignants qui n'aiment pas la réforme sont ceux qui n'ont pas fait leurs études dans le vent de la réforme. Ce sont ceux qui n'ont pas envie de lire ce gros document et d'être ensuite obligés de se creuser la tête pour changer leur petite routine si confortable.

Les parents sont vraiment troublés, de leur côté, parce qu'au lieu d'être écrit 82% sur le bulletin de leur enfant, on a inscrit B. Ouf, quel changement! Par contre, que votre médecin vous parle de BPCO plutôt que de MPOC, parce que la terminologie a changé, personne ne va le contester...ba non! il est médecin. Mais, parce que tout le monde, ou presque, a terminé son primaire, on se permet de penser qu'on connaît bien le domaine et que l'enseignement, c'était dont mieux dans notre temps.

Anonyme a dit...

Je ne comprend pas pourquoi que je ne suis même pas capable d'aider en Mathématique CST. J'ai fais mon mathématiques 416 l'année dernière et j'ai compris quedal! Après cela on se demande pourquoi il y a beaucoup de décrochage. Au lieu d'avoir un seul examen de Mathématiques de fin d'année tu peux en avoir 2 ou 3. Un cela n'était pas suffisant. En Suisse, il eut la réforme mais elle a été enlevée. Selon moi, la réforme est basé sur le Programme d'éducation internationale avec des critères qui ne finissent pas. C'est étonnant, j'ai voulu aider un réformé et je n'étais pas apte à le faire car les examens finaux sont des mises en situation et tu n'as pas vraiment de question directe. Ce n'était pas mieux avoir des questions à choix de réponse et à développement. Pourtant un examen avec 25 petites questions ne fait pas mal. Pour 11 mois d'école... un examen de 2 pages et qui t'oriente mal:( Cette année, nous pouvons affirmer que les élèves de la 2e année du 2e cycle (tellement stupide d'avoir changer les termes c'était pas plus simple de dire 4e secondaire) sont les cobayes. Alors qu'ils réussisent ou pas ils sont les rats de laboratoire de la réforme. Par la suite, le MELS se demande pourquoi il a autant de décrochage: plus de critère, des examens incompréhensibles, et plus d'examens finals.