Bienvenue dans ma tempête

31 mars 2007

Pourquoi manger bio, ou l'effet de trop de pesticides sur le système

28 mars 2007

Pourquoi je ne suis pas souverainiste

Hier soir, j'ai une conversation avec Patrick. Une conversation pendant laquelle j'en ai profité pour réviser mes cours d'histoire. Je me rend compte que finalement, dans mes cours d'histoire du Québec, j'ai appris des choses oui, mais des parties importantes ont été omises. La loi de 1982, la nuit des longs couteaux, l'accord du Lac Meech, l'accord de Charlottetown... Des choses dont j'ai des fois entendus les termes entre les branches, mais sans réellement savoir c'était quoi. Peut-être c'était trop récent à l'époque pour faire partie de mon cours d'histoire?

J'ai trouvé mon apprentissage bien intéressant. J'ai jamais été beaucoup porté sur l'histoire. Ça doit dater de mon secondaire. À 14 ans, j'étais beaucoup plus intéressé par mon Super Nintendo que par l'actualité, alors l'histoire, n'en parlons pas. Les années ont passés, j'ai commencé à m'intéresser plus à l'actualité, mais j'ai jamais fait de retour en arrière, pour connaître l'actualité que j'avais manqué, ou mettre à jour mes connaissances sur le passé. Ce qui m'en vient à parler maintenant de souveraineté, sujet à l'origine de ma discussion avec Pat.

À 15-16 ans, j'étais souverainiste. Je méprisais les fédéralistes, pourquoi? Parce qu'ils ne pensaient pas comme moi, parce que contrairement à moi, ils ne suivaient pas la tendance. Oui, j'étais souverainiste, mais sans vraiment savoir pourquoi, sinon par chauvinisme. Il y a eu le référendum de 95 auquel je n'ai pas pu voté, mais dont j'approuvais les paroles de Parizeau suite à la défaite. Le temps a passé, j'ai vieilli, devenant de plus en plus conscient que je ne savais pas pourquoi j'étais réellement souverainiste. Et j'ai changé de côté. J'en suis pas moins nationaliste, juste pas souverainiste. Tant qu'à pas savoir pourquoi je suis souverainiste, aussi ben pas l'être, parce que la fierté Québécoise comme unique raison, je trouve pas que c'est une bonne raison.

On pourrait me dire que j'ai pas l'air de savoir pourquoi je suis fédéraliste non plus, c'est vrai. Mais avant de militer pour le changement qui est supposé être la solution miracle à tous les problèmes de notre société, il faudrait d'abord que je sache quels sont ces "réels" problèmes et en quoi la séparation du Québec en est la seule solution. Pourquoi est-ce que par défaut, si tu connais pas beaucoup la réalité politique, il faudrait être souverainiste? Parce que c'est socialement mieux perçu? Ben oui, j'suis conscient qui en a des problèmes dans la société, dans l'éducation, dans la santé, mais penser qu'il n'y en aura plus une fois séparé, c'est utopique, ça va être différent, c'est sûr, mieux? Pas sûr du tout. Déjà, en faisant partie du Canada, des choses comme l'éducation a des problèmes, alors avant de penser se séparer, faudrait peut-être penser à régler les problèmes dont le gouvernement provincial a la responsabilité.

L'autre argument c'est qu'enfin le Québec pourrait se gérer lui-même selon une réalité culturelle et économique qui nous rejoint et qui diffère du reste du Canada. Mais est-ce qu'actuellement, c'est si tant pire, vous sentez-vous vraiment bafoués dans votre identité distincte? Et qui plus est, plutôt que la souveraineté, pourquoi pas une autonomie territoriale? Comme s'il n'y avait rien de positif à faire partie du Canada. Le Canada est un des pays les mieux perçu dans le monde, c'est certainement pas sans raison.

On pourrait me reprocher de pas être souverainiste par peur du changement, certes. Mais c'est pas la peur du changement, c'est que je me trouve bien dans mon Canada, alors j'y reste et à partir des connaissances que j'ai, je ne pense vraiment pas que ça va être mieux en se séparant. Faites-moi pas l'analogie des vieilles pantoufles dans lesquelles on est bien et qu'on veut pas changer... Parce que si vous avez un conjoint, demandez-vous si vous êtes bien avec, et si vous voudriez le changer, parce qu'en fait vous devriez le changer, sinon c'est que vous avez peur du changement et que vous vous enfouissez dans vos vieilles pantoufles simplement par habitude.

J'suis pas souverainiste, parce que je suis pas convaincu, pis à mes yeux un souverainiste pas convaincu bah ça m'impressionne pas du tout alors, je ne le
deviendrai certainement pas. Voilà pourquoi, moi, je ne suis pas souverainiste, mais seulement nationaliste, et ce même en connaissant l'histoire de la nuit des longs couteaux (dont je déplore fortement la façon dont ça s'est passé un point c'est tout).

27 mars 2007

«La colle en tube, ça colle tout, excepté les bouchons de tube.» -Pierre Légaré

26 mars 2007

She'll be back soon

Elle est en route pour la maison! Je vais bientôt revoir ma cocotte après 4 jours ouhou!

Mika - Life in cartoon motion

Mercredi passé, c'était la fête à ma soeur. On est allés souper et après on est allés faire un tour chez elle. C'est là que mon beau-frère me parle de son nouveau CD.

"Eille, Mat, tu connais-tu ça Mika?"

À part la chatte à Mélissa qui s'appelle Mika, non je connais pas ça.

"T'aime ça Queen, tu devrais aimer ça, ça se ressemble."

J'aime effectivement Queen. Il m'a donc prêté son album de Mika, titré Life in Cartoon Motion.

En voyant la pochette: "Oh my God". C'est quoi ça? Ça l'air d'un disque disco des années 70 avec des couleurs et motifs très rétro...

Quoiqu'il en soit, je l'ai écouté. Le gars, quand il chante pas un octave trop haut, a effectivement une voix qui ressemble à celle de Freddie Mercury. Il y a aussi effectivement des airs qui font penser à Queen dans les chansons. Mais bien que We Will Rock You, We Are The Champions et Bohemian Rhapsody soient immortelles, les airs qu'on retrouve entre Mika et Queen sont davantage tirées de chansons plus pop/glam rock de Queen, comme Killer Queen ou You're my best friend.

Disons que Mika a été influencé par Queen d'une façon totalement différente que Metallica ou Nirvana ont pu en être inspiré. Faut dire aussi que Queen, c'est pas un genre en particulier, c'est un amalgame de genres. Bref, oui, il y a des influences de Queen dans les chansons de Mika, mais dire que Mika, c'est un nouveau Freddie Mercury... No way.

Je vais y aller par chanson...

Grace Kelly: Paraît que c'est le single qui joue à la radio. J'écoute pas la radio. Quoiqu'il en soit, c'est une chanson assez entrainante, qui fait pensé à Queen par bout. Mais j'aime vraiment pas quand il chante dans son registre aigu. C'est trop aigu, c'est agressant.

Lollipop: Vraiment atroce. Un air bonbon qui fite avec le titre, ça me fait surtout penser à Barbie Girl mélangé avec Hollaback Girl. Ou non, ça fait penser à une chanson tirée d'une comédie musicale pour ado low budget. "Suckin' too hard on your lollipop or love's gonna get you down". Le refrain, c'est 90% de la chanson, et il aime pousser sa voix très aigus, trop aigus encore. Chanson pour dumb blonde.

My interpretation: Ses couilles sont redescendues. C'est une chanson plus posée, rien de très spécial, mais ça s'écoute bien.

Love today: Sérieusement, ça m'agresse.

Relax (Take it easy): Ça ou Total eclipse of the heart, peu importe, sortez votre boule disco.

Ring ring
: Ça doit être la toune la plus "rock" de l'album. Elle s'écoute bien, pis elle est plutôt entraînante.

Any other world: Une ballade à la James Blunt, pas agressante, mais plutôt endormante.

Billy Brown: Du piano à la Queen, mélangé avec un refrain trop aigu à nouveau et qui occupe 50% de la chanson. Voilà Billy Brown qui a crissé sa femme-là pour un autre homme. C'est vrai qu'être castré, ça produit moins de testostérone.

Big Girl (You're beautiful): Écoutez Fat Bottomed Girl de Queen à la place, au moins ça rock.

Stuck in the middle: Bof. Je commence à être à court de mots.

Erase: On dirait un plain à la Bon Jovi. Du moins pendant les couplets

Happy Ending: C'est le cas de le dire, I'm happy, it's finished... j'en ai ma dose.

Sérieusement, je comprend pas l'engouement pour Mika. J'pense que ce qui m'agresse le plus, c'est qu'il aime montrer qu'il est capable de tenir des notes aigus. Trop souvent, alors que lorsqu'il chante pas aigu, sa voix est plutôt agréable à entendre. Pour le reste, les airs sont peut-être trop pop/dance, je sais pas. Il y a aussi qu'il manque de personnalité, ses influences, même si tu peux pas toujours mettre le doit dessus, sont trop présentes.

23 mars 2007

Partie...

Elle est partie ce matin. Pour 4 jours de formation!!! Ça va être une longue fin de semaine... Je vais m'ennuyer, mais, je vais travailler fort fort fort.

22 mars 2007

Montée de lait raisonnable

Accommodement dans un CPE

Eille! Faut que le CPE change son menu pour UN enfant...

T'apporte ton lunch quand tu veux pas manger ce qu'il y a à la café, c'est pas la café qui change son menu pour toi.

C'est quoi là, le CPE va devoir changer de fournisseur pour acheter de la viande halal.

Et cette poursuite de 4000$...

Sacrament, dans le mot accommodement raisonnable, ya la partie "Raisonnable" qui en a une méchante gang qui oublie. "Ah, mais le voisin a eu ce qu'il voulait au nom de sa religion (musulmane/juive), moi avec je peux ben essayer d'en tirer profit."

Envoyer son enfant en CPE, c'est un choix, si le service offert te satisfait pas, ben trouve autre chose.

Ok, quelqu'un allergique aux fruits de mer peut demander à ce que sa bouffe ne soit pas entrée en contact avec des fruits de mer au restaurant. Mais, est-ce que le resto va accomoder cette personne là en changeant tout le reste de son menu au dépend des autres clients? Crissement pas non. Et d'abord, c'est la responsabilité de la personne allergique d'avertir d'abord le serveur de sa conditition, cette personne la pourra pas revenir contre le resto si elle omet de le dire sous prétexte que le serveur aurait du deviner.

Et puis, le fait de poursuivre le CPE, est-ce que ça va redonner son ciel au flot qui a mangé de la saucisse? Parce que c'est sûr qu'Allah l'acceptera plus au ciel maintenant qu'il a mangé de quoi d'interdit.

Je suis outré.

Juste comme ça, pourquoi ils immigrent ici si c'est pour rendre le Québec comme dans leur pays? Tant qu'à ça, pourquoi pas rester là-bas? Ah à cause de la guerre? Ouais, ces guerres au nom de la religion là? Oui ok... C'est bien la religion, c'est sain.

Criss de religion. Dieu je l'ai dans l'cul, pis toute sa clique avec. J'suis athée, pis j'vais le rester. Pis j'vas pas faire chier McDo parce que dans mon athéïsme, du gras c'est pas bon pour ma santé.

Ben oui, plus je lis les nouvelles, plus je deviens "Religieuciste".

Le Vide

Hier en allant au Costco, parce que j'aime ça surconsommer, j'ai vu dans le rayon des livres que le nouveau livre de Patrick Senécal était sorti: "Le Vide".

Puisque c'est mon auteur préféré et que Mélissa le sait, elle m'a donné la permission que je me l'achète, à condition que je ne le commence pas avant d'avoir fini ma maîtrise.

Ben, chut... mais j'ai lu quelques pages quand même. Ça va être bon, je le sens (le livre, pas le fait que je vais vouloir le lire plutôt que de travailler sur ma maîtrise). Non non non, je vais être capable de me retenir!!

21 mars 2007

Les élections

Parce que c'est le temps des élections (au cas où vous le sauriez pas encore) et pour vous aider dans votre choix:

http://www.vivrelequebec.net/monchoix/

Bon, ça vaut ce que ça vaut, mais c'est quand même intéressant.

Dans l'ordre c'est ce que ça m'a donné:

  • Parti vert

  • ADQ / Parti Québécois

  • Québec Solidaire

  • Parti Libéral

Sex XXX Naked Girl

Pour sortir dans 99% des recherches effectuées sur Google, même si c'est sur la 20000e page.

Pour vrai, je me disais, me semble que j'aimerais ça avoir une idée de génie, une idée pour mon blogue. Une idée originale, qui intéresserait les gens, et qui serait facile. J'aime ça moi la facilité.

Parce que raconter mon quotidien, c'est pas très intéressant. Je n'ai pas un travail qui me fournisse un tant soit peu en anecdotes croustillantes, nada.

Je réfléchis des fois (oui ça arrive), pour trouver un contenu pertinent, concis, punché que je pourrais partager et qui serait indispensable une fois y avoir goûté. J'ai pas trouvé. Tsé, de quoi à la Pierre Légaré là. Ça c'est conci, punché et accrocheur. Tsé, dire des choses comme:

Si t'es un nain, tu peux faire faire ton bonsaï généalogique.
[P. Légaré]

Avouez... c'est mon idole Pierre Légaré. Mais je suis pas fin parce que là, je viens de l'associer à Sex XXX Naked Girl... En tout cas, si un jour quelqu'un cherche des photos de lui tout nu pour un fantasme plutôt particulier, il va ben tomber ici!!

20 mars 2007

J'ai besoin de...

...nouvelles cordes pour ma guitare électrique.

C'était un bout de ma TO-BUY list.

19 mars 2007

14 albums de 2003 qu'il faut avoir écouté dans sa vie

Toujours de mon livre des 1001 albums qu'il faut avoir écouté dans sa vie, voici la liste des albums de 2003. Étant donné que j'ai pas mal complété la liste de 2004 et 2005!

2003:
1. Radiohead - Hail to the thief
2. Amy Whinehouse - Frank
3. Calexico - Feast of wire
4. The Darkness - Permission to land
5. The White Stripes - Elephant
6. Dizzee Rascal - Boy in da corner
7. Kings of Leon - Youth and young Manhood
8. The Thrills - So much for the city
9. Yeah Yeah Yeahs - Fever to tell
10. Outkast - Speakerbozz / The Love below
11. 50 Cent - Get rich or die tryin'

12. The Mars Volta - De-loused in the comatorium
13. Lightning Bolt - Wonderful Rainbow
14. Rufus Wainwright - Want One

C'est pas pire, j'en ai déjà entendu la moitié, il me reste ceux en gras.

Petit rappel: Liste des albums de 2004 et 2005

16 mars 2007

Bonté féline

Maintenant que j'ai fini de vous raconter mon voyage, même si en fait, c'est aussi pour mes archives personnelles, je vais vous parler un bref instant de Mika.

Petite mise en contexte d'abord:
1- Je travaille à la maison.
2- Mika, c'est la chatte à Mélissa.

Mais pour pas que vous pensiez trop croche gang de pervers, voici une photo de Mika:

Alors, ce que je voulais partager, c'est que Mika est bizarre. Si je vais aux toilettes et que je suis seul à la maison, c'est inévitable, elle va me suivre. Dans les autres pièces de la maison, elle s'en fout, mais aux toilettes c'est jamais sans Mika. Et si j'ai le malheur de fermer la porte, je l'entends frotter avec ses pattes pour dire : "Ouvre-moi donc".

En réalité, c'est faux, si je me brosse les dents, elle ne vient pas, si je vais pisser, elle ne vient pas. Mais aussitôt que je m'assois, les culottes aux chevilles, la voilà en train de se frotter la tête sur mes jambes et ronronne. Et parce que je sais que vous voulez vous faire une bonne image mentale (yeah right), sachez que j'ai les jambes poilus et je ne porte que des strings en dentelle.

En fait, je crois qu'elle fait ça pour venir m'encourager: "Vas-y Mat, force, t'es capable". Quelle bonté!

15 mars 2007

France 2007 - Jour 11.5 - Dreux-Paris

Dimanche 25 février
Après avoir laissé dormir Olivier plus tard ce matin, pour qu'il se repose de sa nuit d'autobus, et en avoir profité pour écouter quelques Prison Break, nous allons dîner (déjeuner) au Clémenceau. C'est un resto assez chic, bien réputé à La Roche, et c'est Olivier qui nous invite. Donc après un bon repas de thon et de canard, et un "iriche k-fi" (Irish Coffee à la française), nous entreprenons notre retour vers le sol québécois. Ah mais avant de partir de La Roche, l'auto d'Olivier, il l'a emprunté à un ami, et cet ami avait besoin d'un vélo cette journée. Nous sommes donc allé lui porter le vélo, et pendant qu'Olivier et moi étions dans l'auto, c'était Méli qui, selon son bon désir, pédalait vers l'appart du gars, qui restait à 5 minutes de chez Oli. C'était bien amusant.

Donc, puisque notre départ vers Montréal était à 7h55 du matin le lendemain, nous sommes retourner chez Étienne et Amélie afin de partir de Dreux tôt le matin pour aller à l'aéroport. Nous sommes arrivés chez nos copains français vers 18h00. Toujours aussi accueillants, nous avons eu le droit à un vrai repas français chez des français. De la soupe au poisson et du poisson, avec une excellente, grosse, bouteille de vin. C'était une soirée bien agréable, malgré qu'Olivier se lâchait un peu trop lousse à mon goût dans les shooters. Il fallait quand même partir vers 4h00 de Dreux le lendemain matin pour être à l'aéroport 3h00 d'avance. Quoiqu'il en soit, nous avons finis par nous couchés et dormir un peu.

Lundi 26 février
Après une nuit très courte, et n'avoir presque pas dormis (surtout par inquiétude quant à savoir si Olivier allait être apte à nous emmener jusqu'à l'aéroport après avoir bu un bon coup), nous nous levons et partons vers Charles de Gaule. Tout va bien jusqu'à Paris, mais rendus à Paris, le stress monte, l'heure avance, Olivier veut arrêter mettre du gaz alors que nous sommes presque rendus. Nous nous retrouvons à l'Arc de Triomphe, traversons un stationnement sous-terrain, tournons en rond dans les rues vides de Paris sans trouver de stations services ouvertes et finalement nous retournons sur l'autoroute vers l'aéroport. En fin de compte, il va faire le plein après nous avoir débarqués. Finalement, nous atteignons l'aéroport pas trop en retard, mais nous sommes pas encore débarqués. Bordel que c'est grand cet aéroport, et que c'est mal indiqué!!! Notre départ est au débarcadaire 3, mais c'est pas si évident que ça se rendre. Finalement Olivier nous mène à bon port, et après les salutations d'usage et remerciements, nous entrons dans l'aéroport pour prendre l'avion. Et nous arrivons finalement à Montréal quelques minutes d'avance sur l'heure prévue.

Voilà, notre voyage est terminé. Ce fût 12 beaux jours à découvrir quelques morceaux de la France. Est-ce que j'y retournerais? Sûrement, mais pas tout suite, j'ai d'autres nouvelles destinations à découvrir avant de retourner en France une 2e fois!

Pont Vendéen

12 mars 2007

France 2007 - Jour 10 - Nantes

Samedi 24 février
Aujourd'hui, Olivier a un match de hockey. Au départ, nous étions supposés aller le voir jouer, mais suite à un empêchement du côté du transport, nous n'avons pas pu. Honnêtement, je suis content, parce qu'il jouait à Reims (prononcez Rince), et ça, ben, c'est à 6 heures de route de La Roche (passé Paris). Surtout que finalement il a joué environ 4 minutes. Disons que ça aurait été frustrant de se taper 12 heures de route (aller-retour), rater complètement une chance de profiter d'une dernière journée de visite, et tout ça pour le voir joué 4 minutes. On ira le voir quand il sera de retour à Montréal!

Pour notre dernière journée de visite, pendant qu'Olivier est allé à Reims, nous sommes donc retournés à Nantes, en amoureux. Faut dire que la veille, nous n'avions pas vraiment pu profiter de notre bref passage dans cette ville. Alors, après ma première expérience en avion, j'ai aussi eu droit à ma première expérience en train! Mais personne m'avait dit moi que fallait composter notre billet dans la gare, je croyait que c'était dans le train, comme les autobus! Une chance, une petite madame, et son minou, bien sympathique m'a dit que je n'avais qu'à courrir après le contrôleur, plutôt que d'attendre qu'il passe pour montrer ma bonne foi. Ce que j'ai fait, et je me suis presque senti comme dans un film à changer de wagon comme ça alors que le train roulait. Et nous sommes donc parvenus à destination sans problème.

Nantes est une très belle ville, propre, et optimisée pour le transport en commun avec sa gare et son tramway central. À Nantes, il y a aussi, encore, un château, il a été réouvert au public récemment, comme deux semaines avant notre passage, après de nombres années de réfection. Une quinzaine si je me rappelle bien. Nous sommes donc allés faire un tour à l'intérieur de ses murs foritifiés. Faire le tour de la cour et des remparts était gratuit, seul le bâtiment où il y a le musée était payant. Nous avons donc fait le tour sur les murs, voir la ville sous tous ses angles, et prendre aussi une photo de la tour LU, vous savez, les biscuits du petit écolier. Avant, l'usine de Lefèvre-Utile était située en plein coeur de Nantes, près du château. Maintenant c'est la ville qui s'occupe de l'endroit et qui l'a recylée en le Lieu Unique (expositions, spectacles, café, boutique).

Après notre tour du château, nous sommes allés nous promener dans le centre-ville de Nantes. Arrêter dans quelques boutiques, dont un magasin de chaussures où Méli a enfin pu trouver des Kickers à ses pieds (parce qu'on en a vu beaucoup, beaucoup, un peu partout, mais il n'en restait jamais de sa pointure). Et moi je me suis acheté une petite boîte à bisctuits métallique LU. Après déambulement dans les rues et les boutiques, et un arrêt inévitable à une patisserie, il commençait à pleuvoir quand même assez, nous sommes donc arrêtés dans un petit pub, dont je ne me rappelle plus le nom, mais c'était un nom branché oh yes, prendre un verre... ou deux.

Et nous nous sommes remis en route, l'heure de notre train approchait. Mais, je n'avais toujours pas mon souvenir officiel. Je voulais une BD, parce qu'en France, c'est populaire les BD, mais les BD plus "adultes", sombres, mais aussi parce que dans le temps que nous étions là, il y avait partout des grosses pubs pour le tome 4 du Cycle de Cyann, et dans les libraries, il en avait toujours de nombreuses copies, ça devait être populaire, c'est sûr! Alors, je voulais le 1er, mais le 1er, il était nulle part. Donc, avant de partir de Nantes, nous sommes allés à la FNAC, ma dernière chance. Et devinez... Méli a trouvé le 1er tome! SAUF que, juste comme je regardait le 1er tome pour voir si ça avait l'air bien, je vois-tu pas, non pas une, mais trois BD du Donjon de Naheulbeuk. Ah ben!!! Le voilà mon souvenir! Voulant juste les deux premières (qui forment une aventure complète), Méli insiste pour que je prenne la troisième aussi pour me faire plaisir. Bon... ok! Mais le plus merveilleux, c'est qu'on les as eu à rabais! 17,5 euros pour les trois au lieu de 37,5 euros... Ah les caissières françaises!

Malgré la pluie, ce fût une belle journée en amoureux, dans une belle ville française. Et le soir, de retour à La Roche, nous avons mangé dans une bonne petite pizzéria où on était tellement seuls que le cuistot venait nous jaser ça.

Pendant la nuit, ou plutôt, tôt le matin, Olivier était de retour de Reims, de retour de son match qu'il avait perdu.

11 mars 2007

Marée basse

France 2007 - Jour 9 - Noirmoutier

Vendredi 23 février
Olivier n'ayant pas d'entraînement le matin, nous nous levons tôt afin de visiter Les Sables-d'Olonne, Noirmoutier et Nantes. Devant nous plier au fait que c'est Olivier qui conduit, nous nous ramassons à faire une journée principalement de voiture. Décidément, il a quelques lacunes en terme d'optimisation de parcours. Quoiqu'il en soit, nous sommes d'abord partis vers Les Sables-d'Olonne qui semple, comme aime si bien le dire ma chérie, un Fort Lauderdale de la France. Nous avons vu la mer, des "grosses" vagues, le puits d'enfer et la côte rocheuse. Ça me rappelait notre voyage en Gaspésie quand nous arrêtions sur le bord du Saint-Laurent pour regarder les vagues.

Par la suite, nous avons longés la côte Atlantique vers le nord, passés de petits villages et un peu avant Noirmoutier, nous avons déviés vers Nantes. Prenant soin de chronométrer à partir de cet instant, nous sommes arrivés environ 1h00-1h30 plus tard à Nantes. Là-bas, j'ai vu mon premier tramway et nous sommes allés dîner dans une crêperie bretonne qu'Olivier voulait nous faire découvrir. Dommage, je ne me rappelle plus du nom. Après dîner (déjeuner), nous avons marchés un peu dans la ville, je dirais un vingtaine de minutes, avant de reprendre la route. Parce qu'il fallait être à Noirmoutier vers 15h00.

Nous sommes donc revenus sur nos pas pour retourner à Noirmoutier afin de traverser le passage du Gois, une chaussée submersible (à traverser lors de la marée basse) reliant l'île de Noirmoutier au continent. Il s'agit du plus long passage submersible au monde, avec ses 4.5km de long. D'ailleurs, il paraît qu'à chaque année il y a des gens qui s'y prennent trop à la dernière minute pour le traverser et leur voiture est engloutie par la marée haute. Il y a même des balises (tours qui ressemblent à des vigies de bâteau pirate) pour les gens qui restent pris tout le long des 4.5km. À marée basse, beaucoup de gens se stationne sur les côtés et vont à la chasse aux coques et autres mollusques dans le sable.

Une fois traversé, nous nous sommes promené dans la petite ville de Noirmoutier, nous avons aperçu son bébé château fort, et des petites boutiques où tout était en solde. C'était LES soldes de la France. C'est un petit village touristique charmant, mais il n'y avait pas grand monde à cette époque étant donné le temps de l'année. Nous sommes aussi arrêtés boire un café/manger notre dessert que nous n'avions pas pris à Nantes. Bref, après un peu de tourisme en ville, nous avons repris la route vers La Roche-sur-Yon.

Arrivés à La Roche, Olivier avait son entraînement de hockey, nous avons donc écoutés des Prison Break et préparés des fajitas El Paso (qui ne goûtent pas comme au Québec) pour le souper.

9 mars 2007

Cour d'Angers

8 mars 2007

France 2007 - Jour 8 - Angers

Jeudi 22 février
Nous refaisons une partie du chemin de la veille et nous nous retrouvons à Angers. Nous visitons le château où y est exposé la tenture de l'Apocalypse. C'est une immense oeuvre d'art qui représente l'Apocalypse selon Jean, à l'origine elle mesurait environ 140m de long, mais aujourd'hui, environ 103m ont été retrouvés et sont exposés dans le château. Il y avait un guide au château qui a passé une heure environ à nous raconter l'histoire de cette imposante tapisserie de manière très dynamique et très intéressante. La cour du château quant à elle était bien jolie, et vu de l'extérieur, le château est très imposant. Contrairement aux autres châteaux visités la veille, celui-là est plutôt un château fort pour l'armée et non pas pour une jolie princesse comme Méli.

Après le château, nous avons visité une 1281e cathédrale, la cathédrale Saint-Maurice, qui a beaucoup impressionnée Olivier. Quant à nous, ça devient un peu redondant, mais c'est beau quand même. Puis nous nous sommes promenés un peu dans la ville, nous avons passé devant la Mairie et la maison d'Adam. Nous sommes ensuite retournés à La Roche, et en chemin, nous avons arrêtés jeter un coup d'oeil au château de Brissac, l'un de plus haut de la région avec ses sept étages. Rendus à La Roche, nous avons mangés au Bistrot du Boucher. Un charmant resto où j'ai mangé un steak et Méli du canard. C'était bon, mais pas autant qu'au Québec!! Leur viande n'est pas aussi tendre!

Le voyage achève, plus que 3 jours complets.

7 mars 2007

Pont-levis

France 2007 - Jour 7 - Aux alentours de Tours

Mercredi 21 février
Nous sommes partis tôt aujourd'hui, car on se rendait en direction de Tours pour voir les CHÂTEAUX! Après argumentations sur notre destination, nous avons pris l'autoroute, puis nous avons roulés jusqu'à Azay-le-Rideau, un château conseillé par Amélie, la copine d'Étienne. C'est un château dont la moitié est dans l'eau, avec un escalier droit sur toute la largeur de son hall d'entrée (supposément une de ses spécificités plutôt rare à cette époque, mais rien de très impressionnant) et beaucoup de fenêtres. Nous avons pu visiter l'intérieur avec la guide (approuvée par Olivier! (o)(o)), et nous avons alors pu voir nos premières tapisseries. Elles étaient utilisées pour couper le froid des courants d'air à l'époque. Comparativement aux autres monuments nationals que nous avons vu, les châteaux sont plus châleureux puisqu'ils ont plus de bois que les tours par exemple qui sont seulement sur le béton/pierre. Puis aussi, nous avons appris qu'au Moyen Âge, ils tissaient tous les personnages au premier plan et n'avaient pas la notion de profondeur sur le dessin. Nous nous sommes également promener dans la cours du château qui était très grande et très jolie.

Ensuite, nous nous sommes rendus à Langeais où il y avait un imposant château médiéval avec pont levis à l'entrée. Il y avait des tours d'inspiration gothique qui comportent beaucoup de cheminées (notez qu'en fait j'ai rien retenu des noms de styles et leur particularité, c'est Méli qui l'a écrit dans notre petit journal de bord). Nous avons également visité l'intérieur et appris quelques faits historiques sur le mariage d'Anne de Bretagne et Charles VIII (qui se sont mariés pas mal en cachette tôt le matin dans ce château). Il y avait aussi un très joli jardin à l'arrière, oui, il était beau et nous étions en plein mois de février! Il y avait même des endroits avec des fleurs, et des bourgeons dans les arbres.

Puis, nous nous sommes rendus au château ayant inspiré la Belle au Bois Dormant: Le château d'Ussé. Les propriétaires habitent encore une partie du château (quand il ne sont pas dans leur autre résidence en Belgique), et celui là, selon Méli, ressemblait plus à ceux des contes de fées (quoiqu'à mon avis, celui d'Azay-le-Rideau était aussi dans ce genre, mais moins gros). Blanc à l'extérieur, il y avait aussi une chapelle, une écurie et une cave. Beaucoup d'objets antiques y étaient exposés et aussi des habits/robes d'époque. Nous avons visité une partie de l'intérieur et la tour de la belle au bois dormant avec des scènes imitées. C'était bien! Au fait, il y avait même du monde en train de planter des fleurs dans le jardin, de façon très mesuré!

Finalement, nous sommes revenus à La Roche-sur-Yon, Oli nous a préparé un "bon" pâté chinois puis, le temps que le tout soit prêt à manger, et pendant qu'Olivier allait à son entraînement de Hockey, nous avons encore écouté Prison Break, qui est un peu trop "addictive".

6 mars 2007

Soirée à La Rochelle

France 2007 - Jour 6 - La Rochelle

Mardi 20 février
Une fois prêt le matin, nous partons pour La Rochelle. Nous avons alors constaté la "concordance" des goûts musicaux à Olivier avec les nôtres! Arrivés à Larochelle, nous avons visité l'Aquarium, beaucoup plus gros que celui de Québec mais sans ses bassins extérieurs. Là-bas, il y avait même un bassin de requins! Puis, nous avons visité l'un des trois tours de Larochelle: La tour Saint-Nicolas. C'était presque comme un labyrinthe avec plusieurs couloirs très étroits et bas. Puis nous nous sommes promenés dans le vieux port qui était très joli. Mélissa a trouvé une boutique de cognac et de pineaux des charentes. Nous avons pu goûté à plusieurs sortes, dont des pineaux rosés vieillis de 5 et 10 ans. Un vrai délice pour Méli qui raffole du pineau et de mon côté j'ai bien aimé aussi, surtout les alcools au chocolat et au caramel salé.

Nous avons poursuivis la ballade suggérée dans le guide touristique de la ville et fidèle à lui-même, Olivier voulait manger dans un grand resto de fruits de mer. Nous nous sommes retrouvés chez André. Moins chanceuse que moi, Méli a mangé des huîtres et des bulots (ou bigorneaux?), bref un bidule qui ressemble à un escargot hyper caoutchouteux, et autres fruits de mer froids. Note à elle-même: elle aime mieux les mets cuisinés! De mon côté j'ai dégusté des moules au pineau délicieuses. Puis après le souper (ou plutôt dîner), nous avons repris la route... Il était tard et Méli a dormi, mais en arrivant elle a quand même réussi à regarder un Prison Break!!

Après une journée comme ça, c'est là qu'on se rend compte que comparativement à un voyage à deux, c'est pas toujours évident d'être avec quelqu'un d'autre, surtout quand ça s'avère être notre hôte. Quand même, étant de nature sympathique, ça passe bien, mais ça met en évidence ce qu'on préfère.

5 mars 2007

Finding Nemo

France 2007 - Jour 5 - La Roche-sur-Yon

Lundi 19 février
Lever tôt pour partir de Dreux vers La Roche-sur-Yon, où se trouve l'appart d'Olivier et ses compagnons de hockey Slovaques. Je laisse d'abord une odeur marquante à Dreux et s'en suit environ quatre heures de voiture. Nous faisons connaissance avec les autoroutes et leurs péages, et les repas $$$ des aires de restauration sur l'autoroute.

À la Roche, l'appartement a deux étages avec de grandes chambres, et Oli nous laisse son lit et lui a un lit de camps à nos côtés. Nous sommes allés à l'Intermarché, puis pendant l'entraînement d'Olivier, nous avons visité le centre-ville de La Roche-sur-Yon. Soit la place Napoléon et quelques boutiques. À notre retour, nous avons grignoté et commencé à regarder Prison Break pendant qu'Olivier était à son entraînement de hockey en fin de soirée.

Nous n'avons malheureusement pas de photos de notre promenade parce que nos piles étaient à plat, et croyant que nous y retournerions avec Oli, nous n'avons pas pris la peine d'en racheter. Nous avons quand même passé une semaine là, mais finalement, nous ne sommes pas retournés.

C'était une petite journée durant nos vacances. Une pause avant de commencer à visiter les villes avoisinantes de La Roche dans les jours qui suivirent.

Le Moulin Rouge

3 mars 2007

France 2007 - Jour 4 - Paris

Dimanche 18 février
Dernière journée à Paris. Nous quittons l'hôtel avec nos pack-sacks de 1281 kg chaque sur le dos. Première destination: Champs Élysées et place de la Concorde. La promenade est jolie, mais n'est pas de tout repos!! Par la suite, nous allons au cimetière du Père Lachaise. Nous allons déposer des fleurs et verser quelques larmes sur la tombe de Feu Jim Morrison. Notez que sa tombe est petite et coincée, encerclée de mausolées. Bref, sans le plan du cimetière, c'est facile de ne pas l'apercevoir!

Ensuite, nous retournons où est notre hôtel, là où notre lift pour La Roche-sur-Yon nous attends. Bonjour Olivier! Après une brève pause pipi au McDonald du coin, nous partons, ou plutôt essayons de nous diriger vers Dreux. Après quelques détours, nous y parvenons enfin, et nous rencontrons Étienne et Amélie, de vrais Français de France, des amis à Olivier. Ils nous font brièvement découvrir Dreux lorsque nous nous rendons au resto chinois du coin, là où ils ne connaissent pas le Général Tao, mais où le fond des shooters montrent des filles et des gars tout nus. Parle, parle, jase, jase, ces Français sont bien sympathiques et ils nous hébergent pour la nuit avant notre départ officiel pour La Roche, le lendemain matin.

C'est ici que prend fin notre séjour à Paris. Quoiqu'à ce moment, nous sommes rendus à Dreux, à environ 1h00 à l'ouest de Paris.

2 mars 2007

R.I.P.

France 2007 - Jour 3 - Paris

Samedi 17 février
Début de l'avant-dernière journée, le lever se fait toujours aussi difficile. Après un arrêt à la boulangerie d'en face, nous partons vers Notre-Dame pour voir son aspect de jour et l'intérieur de ses entrailles. C'est le début d'une journée de visite bien remplie!! Notre-Dame est grandiose et impressionnante. C'est massif et imposant, comme beaucoup d'autres monuments à Paris.

Après, nous nous dirigeons vers Montparnasse et Denfert-Rochereau pour visiter les Catacombes, où l'on peut prendre des photos, mais sans flash. Dommage que j'aille oublié le trépied, mais je réussi à prendre quelques photos tout de même dans la noiceur et l'humidité de ses 1821 couleurs macabres. Une fois sortis de cet enfer, nous nous promenons un peu dans Montparnasse et restons dans le thème de la mort en passant dans son cimetière. Nous arrêtons à la Cave des Papilles pour acheter deux bouteilles de vin à 6 euros. Ensuite, en route vers la tour Montparnasse et les galeries Lafayette, nous passons dans le jardin Atlantique et essayons un ascenseur extérieur. Il y a même une patinoire extérieure à Montparnasse!

Nous prenons ensuite le métro jusqu'à la place Pigalle où il y a des breakdancers qui font un show. C'est ici le début de notre tour du quartier de Montmartre. Nous faisons donc le trajet suggéré dans le guide Michelin de Paris, sans oublier d'arrêter faire un arrêt romantique au mur des "Je t'aime". Montmartre est un quartier de peintres et poètes. Près du musée de Dali, il y a la basilique Sacré-Coeur qui est très jolie, que j'ai préférée à Notre-Dame, eh oui, et où nous avons pris une photo interdite à l'intérieur. C'est un quartier bien vivant qui peu rappeler une promenade dans le vieux Québec. La fin du parcours est à la place Blanche, où nous voyons le Moulin Rouge. Nous retournons ensuite à l'hôtel assez tôt pour boire une de nos bonnes bouteilles de vin!

La photo interdite:

1 mars 2007

Confiance

France 2007 - Jour 2 - Paris

Vendredi 16 février
7h37, l'alarme sonne, rien ne se passe. 8h37, elle regarde l'heure, surprise qu'elle n'aille pas sonnée. Dur lever des corps, en fait, impossible avant 9h00. C'est comme si notre cerveau savait qu'il était 6 heures plus tôt.

Je me lave et après m'avoir vu sortir de la douche avec l'air d'avoir apprécier l'expérience propre et spacieuse, Méli s'y lance à son tour. C'est pas facile de ne pas toucher au rideau, ni de pas faire de lac!

Bon alors, nous sommes prêts, nous sortons, 35 secondes (parisienne) plus tard, nous sommes dans le métro. Viennoiseries en main, achetées chez l'artisane boulangère qui partage notre vue d'hôtel, nous prenons la direction du Louvre!

Wow! Ça doit bien faire 1281 fois le musée des Beaux-Arts ça! Après n'avoir ni acheté la passe pour les musées, ni de ticket pour le Louvre d'avance, nous aprenons que les employés du Louvre sont en grève. Donc, entrée gratuite pour voir plusieurs oeuvres d'art très intéressantes. Plein de sculptures de nus qui me perturbent et d'autres qui me font plaisir, des peintres français, avec des toiles de 1281 pi² et des peintres italiens. Nous constatons que le ciel est plus bleu en Italie qu'en France! Aussi, nous avons visité notre futur appartement, celui de Napoléon III, et le diamant que je dois offrir à Mélissa: Le Régent. Sans oublier la file à La Joconde, la foule à la Vénus et moi-même aux trois lesbiennes!

Ensuite, en se promenant vers les Halles, nous cassons la croûte d'une pizza. Spécial du chef: Merguez, oeuf et olives. Ce sera bien un oeuf cuit dur, non? Non, un oeuf miroir en plein centre, mais sans blague, épatant! Par la suite, vers les Halles, une petite visite de l'église St-Eustache qui était légèrement délabrée. Après, rue Mondetour, boutique Sagone, pour les Kickers à Méli, qu'elle décide de ne pas acheter tout de suite. Puis, suivi l'expérience à la FNAC afin de trouver un CD à découvrir: Loïc Lantoine. Nous sommes par la suite aller prendre un café au Père Tranquille, où les "tasses souvenirs" ne sont pas abordables. Puis, errant dans les rues et les boutiques, nous sommes arrivé en face de la Conciergerie et nous avons vu Notre-Dame de nuit, avec un cracheur de feu qui jouait avec des boules de feu! Fort impressionnant!

Finalement, direction Espace Canopy pour assister à "Slam dirait bien". Une soirée slam animée par King Bobo et Rahman, le tout dans un quartier "non recommendé" de Paris. Ce fût une expérience intéressante, même si les slammeurs étaient plutôt des lecteurs et que le rythme n'était pas toujours présent. Avant la fin, nous partons pour ne pas revenir trop tard à l'hôtel et se laisser le temps de déguster du McDonald français avec ses menus "Best Of" et sa sauce pour frites blanches picotée noire (de la dèche au poivre).

C'est maintenant la fin de notre deuxième journée à Paris et le temps de faire un deuxième dodo à l'hôtel.

Triomphe