19h30, hier soir, je me décide enfin. Je pars. Non pas très loin, ni rien de nouveau. Je retourne à Sherbrooke, simplement.
Ça ne me tentait pas. Pas du tout. Je ne craignais pas tant Sherbrooke, comme le trajet pour m'y rendre. Sherbrooke, c'est à deux heures de chez moi.
(Seigneur, ceux qui trouvent que je chante mal, vous devriez entendre le gars qui chante ici et qui se prend au sérieux, c'est pas croyable, pas possible de se concentrer avec ça comme bruit de fond!!)
Il y a deux endroits qui pour moi sont fort propices à la réflexion, la remise en question de ma vie, des événements qui me touchent, et en voiture, s'en est un de ces endroits. Le bruit régulier du moteur, les paysages qui défilent, la musique qui s'estompe derrière mes pensées...
Durant le trajet Terrebonne / Sherbrooke que je fais depuis cinq ans maintenant, j'ai eu le temps d'y penser à ma vie. Et je le savais, je le savais que les deux heures de machine qui m'attendaient en retournant à Sherbrooke hier, ça allait être deux heures à réfléchir, mais surtout à penser à elle.
Je l'idéalisais, je l'idéalise encore. Et ce qui devait arriver arriva. Pourquoi? Ce n'est pourtant qu'une histoire banale, celle d'un amour qui se meurt. Soit fort Mathieu, c'est pas la fin du monde... non, c'est pas la fin du monde, c'est la fin de mon monde, celui que je m'imaginais, avec elle à mes côtés. Voilà la différence.
(Bon ça y est, mon chanteur mexicain repars de plus bel...)
13 avril 2006
Deux heures de machine
Écrit à 12:09 p.m.
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2 commentaires:
Comment fut le retour à Sherby? Sur combien de pieds as-tu marché?
Ça été quand même bien. Excepté pour la nuit où j'ai rêvé à elle et que je me suis réveillé en train d'embrasser mon oreiller. Licher du coton, c'est pas si agréable que ça!
Pour ce qui est des pieds, aucun...!
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