Bienvenue dans ma tempête

24 janvier 2006

Indissociable

Grande soirée hier.

Spectacle de Thomas Fersen. Un mois avec Mary. Élections fédérales.

Pendant que ma vie personnelle progresse (ou "s'efforce à"), la société, elle, régresse. Au moins, le show était bon. Je dirais même plus, mémorable. Et à nouveau, je me met à maudir Sherbrooke, à maudir le temps. Ennemis de mes désirs. Construire les circonstances, provoquer les occasions, je m'y efforce vainement, mais le temps joue contre moi. Je me plains, encore. Inapte à apprécier ce que j'ai. Je veux plus, encore plus, toujours plus. Oui, oui, oui. Je doute et je me remet en question. Je crains et je me retiens. Mais je veux, ça oui, je veux. Je veux trop. J'espère secrètement, je désire charnellement. Je me connais, trop, et je me fais peur. Je ne veux pas être avec Mary, non, ce n'est pas suffisant, je veux plus, je veux faire partie de Mary, d'une manière indissociable. Je veux pouvoir la voir, l'entendre, la sentir, la toucher, la désirer, la prendre, maintenant, toujours, sans arrêt. Mais je n'accepte pas que la vie n'est pas comme ça. Je ne peux pas, car je vis dans une toute autre réalité, celle de mes désirs. Tous ces désirs qui me tourmentent, dont je n'arrive pas à faire abstraction. J'en suis coupable.

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