Bienvenue dans ma tempête

5 mars 2005

Les "écrivains" contemporains

Je fréquente quelques forums de discussion et je trouve la réalité grammaticale abhérante.

On dirait que certains usagers n'ont jamais eu de cours de français. Et si on ose leur faire remarquer leur piètre qualité en français, on devient les méchants persécuteurs du droit à la libre expression. On a alors droit à des répliques du genre "on né po a lecole, chpeu bin ecrire kom sa mtente". Ah certes, mais cette mentalité en dit long au sujet de l'auteur.

C'est tellement gigantesque des fois qu'on ne réussi même pas à saisir le sens du message. Tout pour être clair.

Personnellement, un message bourré de fautes a beaucoup moins de chance de me donner le goût de le lire. Un texte sans faute (ou du moins dont l'auteur a fait attention à sa façon d'écrire) a beaucoup plus d'impact à mes yeux.

Et après, on se demande pourquoi les jeunes ne savent pas écrire correctement. C'est simple : parce qu'ils ne le veulent tout simplement pas. C'est beaucoup plus facile d'écrire comme on pense plutôt que de la façon qu'il faudrait.

Alors, pour ce qu'ils en font : Allons-y faire la grève afin d'améliorer l'accessibilité aux études!

De toute façon, c'est sûr qu'en ne portant jamais attention à la façon dont on écrit, on arrive sur le marché du travail plus tard et on écrit sans aucune faute en criant ciseaux. Et encore, quelques fautes dans un rapport rendu public, c'est pas la fin du monde... Elle est belle l'image qu'on projète.

C'est en forgeant qu'on devient forgeron, mais considérant la réalité actuelle, c'est certainement pas en écrivant qu'on devient écrivain.

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